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Éléphants, tout pour leur défense

Dernière mise à jour : 30 déc. 2021



Animal symbolique de tout safari en Afrique ou en Asie, l’éléphant est caractérisé par sa taille et son apparence physique avec bien entendu, les détails incontournables qui en font un être unique dans sa catégorie : sa trompe, ses oreilles immenses, ses défenses...


Il est également le plus grand animal terrestre avec plus de trois mètres au garrot et un poids de 5 à 7 tonnes pour une vie longue de plus de 50 ans voire davantage.


Connu pour son intelligence et sa mémoire, l’éléphant fascine par ses liens familiaux et son comportement, auxquels s’ajoute sa démarche apparemment tranquille et débonnaire. Témoin de nombreuses cultures et mythologies, il est un symbole de sagesse, de force et de puissance.


L’éléphant s’observe très facilement lors de tout safari en Afrique où sa rencontre est quasi une certitude, du Kenya à l’Afrique du Sud, du Botswana à la Tanzanie.


Quant à l’Asie, la plupart du temps, il est au service des hommes et domestiqué : le nombre d’éléphants sauvages reste (heureusement) supérieur à celui d’éléphants domestiqués !, même s’il est possible encore d’observer des pachydermes en pleine nature, où les dernières familles vivent libres et sauvages.


Pourtant, les éléphants souffrent de la déforestation, de la concurrence avec les communautés locales, de l’agriculture, sans oublier la chasse mais surtout hélas le braconnage pour leur ivoire, véritable or blanc qui alimente tous les trafics d’art en Asie, à l’instar de la corne de rhinocéros.


Deux espèces (ou trois selon les écoles !) avec quelques sous-espèces (ou races) L’éléphant fait partie de la famille des Éléphantidés (Elephantidae) et de l'ordre des Proboscidiens avec trois espèces : les éléphants d’Afrique (de savane et de forêt) ainsi que l'éléphant d'Asie, lequel compte 5 sous-espèces régionales.


On a cru longtemps que tous les éléphants d’Afrique étaient de la même espèce mais il n’en est rien, il s’agit selon certaines sources de deux espèces différentes même si de nombreuses mentions divergent encore à ce sujet et entretiennent de nombreuses polémiques entre grands experts !


Quant à l’espèce éléphant d’Asie, elle présente cinq sous-espèces (ou races).

Car ni le Programme mondial pour l’Environnement des Nations Unies, ni l’Union internationale pour la conservation de la nature ne reconnaissent actuellement cette distinction, et classent toujours l’Eléphant d’Afrique sous une seule et même espèce (ce qui a d’ailleurs des répercussions importantes en termes de conservation).

Quant aux « éléphants du désert » dont on parle souvent, il s’agit de l’espèce Loxodonta Africana. Ces derniers se sont habitués à survivre dans les déserts africains (Namibie et Mali). Nom et nom latin nom anglais distribution Eléphant de forêt African Forest Elephant Afrique (forêts) (Loxodonta Cyclotis) Eléphant de savane African Bush Elephant Afrique (savane)(Loxodonta Africana)

Éléphant d’Asie Asian Elephant Asie Elephas Maximus « x »

Avec 3 ou 5 sous-espèces selon les sources, soit : (« x » pour indicus, hirsutus, maximus, sumatranus et borneensis)

Elephas Maxiums Indicus ou éléphant d’Inde ;

(E. M. Hirsutus ou éléphant de Malaisie; parfois contesté) E. M. Maximus ou éléphant du Sri Lanka ; E. M. Sumatranus ou éléphant de Sumatra E. M. Borneensis ou éléphant de Bornéo

Quelques caractéristiques…

Les éléphants sont des herbivores dont le métabolisme leur impose de manger beaucoup de matière végétale (peu énergétique) ce qui fait qu’à l’instar de nombreux mammifères, ils passent beaucoup de temps à se nourrir.


Adultes, les mâles vivent séparément des femelles qui se regroupent et s’occupent des petits. Il n’y a pas de période de reproduction spécifique, laquelle peut arriver tout au long de l’année.


Ce qui fait que quand un mâle est en rut, il passe en revue un groupe à la recherche de femelles disponibles, parfois après des luttes avec d’autres mâles concurrents.


La durée de gestation approche des deux ans (de 20 à 22 mois en moyenne !), ce qui est un record dans le règne animal baleines.


Les éléphanteaux sont choyés par les femelles et nourris au lait de leur mère jusqu’à deux ans. Ces animaux vivent dans des sociétés matriarcales, (dirigées par une femelle en générale la plus âgée et expérimentée, la « matriarche »).


Les groupes sont composées d'une dizaine de femelles et de jeunes (extrêmement variable selon les régions, l’habitat, la nourriture, la présence humaine…) Les femelles s’occupent toutes des petits plusieurs années).


Une fois la maturité sexuelle des mâles atteinte (pas avant 10 à 12 ans !), ces derniers quittent la troupe et restent solitaires ou se joignent à d’autres jeunes mâles. Les femelles portent également des défenses mais en général plus petites que les mâles.


Le drame est que les « matriarches » qui ont les plus grandes défenses sont souvent les plus prisées par les braconniers, ce qui désorganise et met en danger toute la famille ou la troupe.


Des éléphants vivent à l’état sauvage en Asie (Inde et Sri Lanka, Népal, Laos, Thaïlande, Viêtnam, Cambodge, Indonésie, Malaisie et au Myanmar, à Bornéo et au Sud de la Chine...). Mais nombre d’entre eux ne subsisteront plus longtemps dans des forêts qui disparaissent en silence et comme peau de chagrin, par exemple au Laos (« pays du Million d’éléphants » dont il n’en reste pas 1000 à l’état sauvage), au Cambodge et ainsi de suite.


Où voir les éléphants sauvages dans le monde ?

Tout d’abord en Afrique, avec les éléphants de forêt qui qui vivent uniquement dans les forêts équatoriales de l’Ouest et du centre du continent.


Ils sont plus petits que les éléphants de savane et ont des défenses plus courtes également. Les éléphants de savane se rencontrent aisément lors des safaris en Afrique de l’Est ou en Afrique australe.


Quant aux éléphants du désert (de l’espèce éléphants de savane mais adaptés aux conditions extrêmes), ils s’observent uniquement en Namibie (les éléphants de Gourma, au Mali, n’offrent aucun potentiel touristique).


(1) Réserve de Dzanga-Sangha (RCA)

(2) Parc national de Chobe

(3) Parc national d’Amboseli, Kenya

(4) Damaraland, Namibie

(5) Afrique du Sud (6 sites)

(6) Inde (3 sites)

(7) Sri Lanka (4 sites)

(8) Thaïlande (6 sites)


Des éléphants habitués à l’homme, pourquoi pas ?

Alors que c’est fréquemment le cas en Asie, certaines réserves privées en Afrique proposent également des rencontres de (grande) proximité avec ces animaux.


Après les avoir visitées, nous considérons que la démarche est honorable car il s’agit souvent d’animaux sauvés de la mort ou soignés, etc.


Pour ces rencontres (balades sur leur dos ou à côté, balades au cœur de la savane, etc.), nous épinglons quelques sites respectueux de l’espèce, au Botswana et en Afrique du Sud où certains lieux permettent donc cette approche « main dans la trompe » qui convient souvent à un public très jeune ou passionné, lequel peut approcher ces pachydermes de très près et si possible dans un environnement des plus naturels.


Monter sur un éléphant, un bien ou un mal ? Ce que de nombreux voyageurs en Asie rêvent de faire mérite le débat.


Si depuis des siècles, les éléphants sont « domestiqués » (des spécialistes refusent ce mot et parlent de vie en captivité), c’est en utilisant des méthodes de dressage très dures, le fameux « phajaan » en Thaïlande, lequel est pratiqué également en Inde, au Sri Lanka, etc.


Car à la différence des chevaux, bovidés et autres animaux domestiques, l’élevage des éléphants est très difficile voire impossible. De plus, il ne suffit pas de mettre en présence deux animaux de sexe opposé pour que naisse 20 mois plus tard un éléphanteau.


Et même si c’est le cas, celui-ci doit (devrait) rester avec sa mère de nombreuses années. Ce qui ne se passe jamais avec les éléphants que l’on mont(r)e en Asie ! Tous ont été soustraits à leur mère.


Et ceci, pour une vie au service de l’homme, via une rude éducation. De plus en plus d’associations mènent des campagnes pour dissuader les touristes de monter sur des éléphants, surtout affublés et sanglés de palanquins.


Et ce, afin de casser la machine commerciale qui engendre la poursuite des captures de jeunes éléphants dans la nature où les chasseurs les trouvent facilement. Une capture qui sera suivie par leur dressage et leur vente.


Dont profiteront encore une fois les braconniers (ou « chasseurs » plus ou moins officiels) et autres « briseurs d’esprit » adeptes du phajaan. Leur argument consiste à dire que les éléphants adultes sont habitués à balader des touristes sur leur dos, voire même qu’ils en ont envie. Et qu’ils doivent continuer de le faire...


Tandis que de nombreux « mahouts » ne vivent que grâce aux éléphants. En attendant une élimination progressive de cette attraction (empêcher tout renouvellement et arrivage d’éléphants « capturés »), cette situation perdure et met en danger de nombreux éléphants sauvages en Asie continentale. Une situation aussi préoccupante que le braconnage pour leur ivoire…


Boite à outils Elephants of Africa for ever (EFAF) www.seasonsinafrica.com www.elephantconservationcenter.com International Fund for Animal Welfare : www.ifaw.org/

A propos des éléphants du désert : www.desertelephantconservation.org Des éléphants et des Hommes www.deselephantsetdeshommes.org Save elephants www.saveelephant.org Wildlife Conservation Society of Sri Lanka www.slwcs.org David Sheldrick Widlife www.sheldrickwildlifetrust.org Amboseli trust for elephants www.elephanttrust.org The elephant Conservation Center (Laos) www.elephantconservationcenter.com Eleaid (Asian Elephant Conservation Society) www.eleaid.com Elephant Care international www.elephantcare.org

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