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Valérick

Voir les cétacés dans le sanctuaire Pélagos (France, Monaco, Italie)

: zone de presque 90.000 km² destinée à aider la protection de ce coin de Méditerranée

Quoi : rorqual commun (baleine commune), cachalot, dauphins

Quand : du printemps à l’automne


Carte schématisée de la zone Pélagos, en gris


Cette zone délimitée entre la France, Monaco et l’Italie est un espace maritime de 87.500 km² qui fait l’objet d’un accord entre ces trois pays.


Cet espace inclut les zones côtières ainsi que le grand large (d’où son nom) en englobant la Corse et en longeant une partie du nord de la Sardaigne.



La zone Pélagos est délimitée à l’ouest par une ligne qui part de la presqu’île de Giens (pointe Escampobariou) jusqu’au Cap Falcone (à l’extrémité ouest du Golfe d'Asinara en Sardaigne) puis par une ligne qui part du Cap Ferro (côte nord orientale de la Sardaigne) jusqu’à Fosso Chiarone en Toscane méridionale.


Le sanctuaire a pour but la protection des mammifères marins qui vivent dans cette région, la plus riche de Méditerranée en cétacés, suite à une prise de conscience des dégâts que pouvaient notamment provoquer les filets maillants dérivants, les collisions avec les navires, les excès du tourisme, la pollution, etc.



En plus des dauphins (grand, commun, bleu et blanc) que l’on estime à plus de 30.000 ainsi que de la présence de ziphius et du globicéphale noir que les sorties permettent d’observer près de la côte avec une quasi-certitude, certaines rencontres plus recherchées comme le rorqual commun ou le cachalot offrent leur part de bonheur.


Le rorqual commun (baleine commune) est la seule espèce de Mysticète fréquente en Méditerranée. Après la baleine bleue, c’est le second animal de la planète en taille (plus de 20 m) pour un poids qui peut aller jusqu’à 70 tonnes. Son observation se limite en général à son dos et sa nageoire caudale.


Sa silhouette est fine et allongée, de quoi lui permettre de se déplacer relativement vite. On estime la présence de cette baleine à un bon millier d’individus dans les eaux de Pélagos. Des eaux qui peuvent afficher une profondeur supérieure à 1000 m voire davantage au fond des « canyons » sous-marins et sont dès lors très riches en peits mollusques en été.


Les naissances permettent d’observer les mères et leurs nourrissons (de taille de plus de 5 mètres ceci dit ! pour deux tonnes) parfois non loin des côtes de Provence ou de Corse. De nombreux plaisanciers ont déjà eu l’occasion de faire ces rencontres.


En ce qui concerne le cachalot, la chance d’observer cet odontocète est plus faible voire parfois nulle mais pas impossible. Cet animal profite des profondeurs de la région pour y trouver sa nourriture en abondance : petits calmars, mollusques.


L’arrivée croissante opérateurs de sorties en mer pour observer les cétacés a donné l’idée de créer un label « High Quality Whale Watching » (charte d’observation des cétacés) destiné à inciter à le faire avec une démarche de qualité et de responsabilité environnementale.


C’est l'association Souffleurs d'Ecume qui gère ce label pour la Méditerranée française. A travers ce label, les opérateurs s'engagent à suivre les règles d’approche des cétacés, le respect des distances, etc.

Si l'on peut théoriquement observer les cétacés toute l’année, les conditions hivernales ne se prêtent que très peu, ou pas du tout, aux sorties d'observation (vu l’état de la mer, la visibilité, la température, le vent et l’humidité). Ce n'est grosso modo qu'à partir du mois d'avril jusqu'à septembre et octobre que les conditions de lumière, de météo, de vent et d'état de la mer sont propices à ces fabuleuses rencontres.


Nous épinglons les opérateurs suivants :


Nage avec les Dauphins


A bord des bateaux Annett (vedette de 14 m.) ou Annett III (semi-rigide de 12 m.) au départ de Mandelieu (près de Cannes), les sorties en mer se font selon deux programmes : « Nager avec les Dauphins » et « Whale Watching ».


Le repérage des cétacés se fait par avion qui communique au capitaine du bateau où rencontrer les mammifères marins. Une seconde sortie est gratuite en cas de non-observation, ce qui, aux dires des organisateurs flirte avec les 1%... Une fois sur place et après un briefing durant le trajet (minimum 1/2 heure) avec consignes de sécurité et explications, un temps d’approche est nécessaire afin de laisser les animaux se familiariser avec le bateau et ses passagers. Ensuite, ces derniers sont invités à se mettre à l’eau et à se laisser approcher des mammifères, sans les toucher. Plongeon dans le Grand Bleu et souvenirs inoubliables…




Cala Rossa Dream


A l’instar de « Nage avec les dauphins », cet opérateur travaille de la même manière, avec avion de repérage, etc. Les sorties ne se font qu’à la journée et les départs ont lieu (de mai à début octobre) également depuis la marina de Mandelieu (à 8 km de Cannes) à 8 heures.


A bord du Cala Rossa, direction zone d’observation atteinte en 2 heures (petit-déjeuner, préparation du matériel fourni gratuitement (masque, tuba, combinaison) et briefing du capitaine.


L'avion de repérage aura livré ses infos et donné la direction. La préparation des nageurs terminée vient le grand moment avec la rencontre des dauphins dont le comportement varie en fonction de leur humeur (saison, présence des petits, etc.).




Découverte du Vivant


Cet organisateur de voyages nature et de croisières propose des sorties à la journée à bord du Crois du Sud IV (vedette de 22 m) au départ de Sanary-sur-Mer (près de Toulon, Var). Départ à 9h et retour à 18h.


Au programme : dauphins, baleines communes… Sans oublier les autres représentants de la faune marine : oiseaux marins, poisson-lune, tortues caouannes, thons rouges, bonites, espadons, poissons volants...


Deux conférences sont proposées durant la navigation.



Cybelle Planète


Basée sur le volontariat, les éco-volontaires participent à des programmes de préservation de la biodiversité avec des équipes de professionnels en participant à leurs travaux quotidiens, études comportementales, soins quotidiens, recherche, recensements, éducation à l'environnement...


Cela se passe dans une quinzaine de pays sur tous les continents. En général, aucune compétence particulière n'est requise pour participer aux voyages ou stages.


Dans le cadre des cétacés de Méditerranée, « Expédition Cétacés en Mer Méditerranée »


Destinée à mesurer la biodiversité et à évaluer notamment l’impact du trafic maritime sur les cétacés de Méditerranée, des croisières d’une durée de 7 ou 15 jours en voilier permettent aux éco-volontaires de découvrir les merveilles de la nature tout en faisant tâche utile.


Encadrés par un guide et un capitaine, les membres de l'équipage participent à la vie à bord ainsi qu’aux différentes phases du programme de recherches en mer, qu’il s’agisse de l'acquisition des données (observations, comptages).


Les départs se font de Sète, Hyères, Calvi et Porto-Vecchio en Corse. Les dates se déroulent de début juin à fin septembre. Les frais de mission varient et l’âge minimum est de 16 ans.


info@cybellle-planete.org


Et en Bretagne ?

On peut croiser des groupes de grands dauphins sur trois sites bretons: la baie du Mont-Saint-Michel, l'archipel de Molène et les abords de l'île de Sein (Finistère). Bonne nouvelle: ces groupes de plusieurs centaines d'individus se trouvent bien en Mer celtique et sont en augmentation régulière, avec des taux de naissance compris entre 5 et 10 % par an... On en voit également près de Groix.


Mais ces observations sont très aléatoires et pas toujours dans de bonnes conditions, du fait de la configuration des lieux. Bretagne oblige: courants, rochers, visibilité, brouillards et météo rendent en effet très aléatoires ces rencontres et il est difficile de monter des « sorties dauphins »... Mais il suffit parfois de simplement croiser dans ces eaux pour les observer.

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