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Sénégal : oiseaux à observer dans le parc national du Djoudj

Dernière mise à jour : 17 oct. 2021



  • Où : nord du Sénégal

  • Quoi : milieu lacustre et de mangroves, de roselières avec de nombreux oiseaux sédentaires et migrateurs

  • Quand : de novembre à fin avril


Le Djoudj connaît un climat semi-aride sahélien avec l’alternance entre une saison sèche et une saison un peu plus humide.


Tempéré les vents marins de l’océan tout proche, il le Djoudj voit la saison des pluies se produire entre juillet et septembre (pour un total qui avoisine les 300mm, soit un tiers de ce que connaît Paris en un an).


Durant la saison sèche, le Djoudj est paradoxalement la zone la plus humide de ce bout de continent.


Au nord du Sénégal, à une cinquantaine de kilomètres de la fascinante cité de Saint-Louis, le parc national du Djoudj se trouve à l’intérieur des terres au sud du fleuve Sénégal, un peu avant son embouchure.


Le fleuve est le deuxième plus important cours d'eau d'Afrique de l'Ouest (après le Niger) et marque la frontière avec la Mauritanie ainsi que la limite entre le Sahel et le désert du Sahara.


Avant de se jeter dans l’Atlantique, le fleuve et ses abords traverse une zone marécageuse et lacustre, inondée selon les saisons.


Avec les marais de la boucle du Niger au Mali et ce qui reste du lac Tchad, c’est l'un des derniers grands sanctuaires en Afrique de l’ouest au sud du Sahara.


Ce paradis de nature et de biodiversité se trouve aux portes du désert et s'étend sur 16 000 hectares non loin du delta du Sénégal, le temps de créer une cuvette accueillante à une avifaune sédentaire, en hivernage et en migration.


Au nord du Sénégal, le Djoudj

Non loin de l’embouchure du fleuve Sénégal, le parc est constitué de lacs et de « bolongs » (canaux d’eau saumâtre ou salée) qui s’insinuent dans les mangroves.


Rythmés naguère par les crues (avant la construction du barrage de Diama), les lieux accueillent environ 3 millions d'oiseaux migrateurs et sédentaires.


Depuis une quinzaine d’années, le Djoudj est envahi par une fougère aquatique, la salvinie géante (ou herbe de Kariba) qui a contaminé également le parc na tional du Diawling en Mauritanie, de l'autre côté du fleuve.


Près de 400 espèces d'oiseaux (un nombre record) ont été dénombrées dans le sanctuaire.


Un demi-million d’anatidés (oies, canards, cygnes) et des centaines de milliers de limicoles viennent en provenance de toute l’Europe, de Scandinavie et de Russie pour passer leur hiver sous ces cieux plus cléments, au cœur de ce milieu riche en nourriture.


A ces espèces, ajoutons les flamants roses en diminution drastique (moins de 20 000) ainsi que les flamants nains, les pélicans blancs (environ 10 000) qui hivernent là, avec les pélicans gris, les cormorans notamment quelques raretés comme les cormorans à ventre blanc.


Ajoutons de nombreuses espèces de hérons (gris, pourpier, strié, crabier), les bihoreaux gris, les ibis (sacrés, falcinelles), les spatules blanches (2 000) et quelques espèces essentiellement africaines comme les anhingas, les dendrocynes veufs et fauves, les oies de Gambie, les outardes arabes…


Aux oiseaux s’ajoutent plus de 274 espèces végétales, une douzaine d’espèces de reptiles et 17 espèces de mammifères.


Se loger :

Afin d’éviter une heure et demie de route depuis Saint-Louis, il est possible et conseillé de se loger non loin du Djoudj.


Pratique et confortable: hôtel du Djoudj (organise les excursions)


Plus rudimentaire mais extraordinairement convivial avec un accueil chaleureux, le campement Njagabaar, situé au village de Diadiem III à 800 m de l’entrée du parc national est exploité par les villageois.


Il résulte de l’association de 7 villages environnants. Un bel exemple de tourisme nature et durable…


Infos :

Permis d’entrée dans le parc: 3 € / pers. (sortie en pirogue ou en 4x4 tarifée à 4,5 ou 7 €) De novembre à avril, de 8h à 18h ; les autres périodes sont moins intéressantes.


Un opérateur :


Quelques sites :

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