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Perroquets, aras, toucans, calaos, paradisiers (Psittacidés, ramphastidés et Cie…). Où les voir ?

Dernière mise à jour : 19 déc. 2021



Avec leur plumage aux couleurs éclatantes, leur don d’imitation de la voix humaine (et de quasi tous les autres sons), leur taille souvent imposante, leur bec énorme, puissant et crochu, les psittacidés (famille des perroquets) comptent 330 espèces en 3 groupes : les loris, les cacatoès et les pisitacins (aras, etc.).


Ajoutons leurs cousins de tous les ramages et les plumages comme les toucans, calaos, etc. qui fascinent les hommes depuis la nuit des temps.


Symboles des forêts exotiques, ils séduisent également les ornithologues pour leur comportement et leur intelligence. Il en existe des centaines d’espèces dans le monde tropical.


A l’instar des colibris, leurs noms ont été regroupés ou normalisés en vue d’une simplification internationale. Pour ce guide, nous associons également les toucans (Ramphastidae) avec leurs 47 espèces à la liste des « perroquets » pour ne pas compliquer à l’excès ce qui doit rester de la vulgarisation.


Dès lors, qu’il s’agisse des aras (hyacinthe, vert, rouge, glauque, bleu…), des toucans (toro, à bec rouge, à ventre rouge, etc.) et autres toucanets, araçaris, calaos de toutes les couleurs, des dizaines d’espèces vivent pour la plupart dans les forêts équatoriales souvent à proximité de l’eau (rivières, lacs, cascades) à des altitudes diverses même s’ils préfèrent les zones plus tempérées.


C’est là qu’ils profitent des grands arbres pour y bâtir leurs nids à l’intérieur des cavités naturelles ainsi que des températures moyennes élevées, sans oublier l’humidité des forêts, propice à l’abondance des graines et des fruits (noix) qui sont leur principale nourriture.


De nombreuses espèces sont lourdement menacées par le trafic des animaux de compagnie et le commerce illégal, le braconnage, la dégradation des forêts, etc. par exemple, l’ara bleu (le superbe oiseau bleu et jaune présent dans tous les parcs et jardins zoologiques) n’existe quasiment plus à l’état sauvage.


Du fait de leur adaptation et de leur résistance à divers stress, de nombreuses espèces exotiques importées chez nous (échappées de captivité ou libérées volontairement) se sont regroupées et reproduites dans nos villes qui accueillent des colonies dans les parcs et autres espaces naturels, parfois au plus profond de certaines forêts (non sans causer des problèmes).


Et il est possible par exemple d’entendre et de croiser des groupes de dizaines de perruches à collier dans les villes de Paris, Bruxelles, Londres, Barcelone.


Quoi qu’il en soit, nous ne mentionnerons que les rencontres dans leur forêt originale en épinglant quelques espèces seulement tant les possibilités sont nombreuses...


Certaines espèces sauvages encore dans leur milieu naturel ne survivent parfois qu’au prix de projets financés par des institutions, des ONG voire des particuliers qui permettent par exemple aux 300 survivants en liberté de l’ara vert, rescapés d’une espèce qui en comptait des dizaines de milliers le siècle passé… d’avoir encore l’espoir de vivre en pleine nature.


Pour un certain temps.

Le Brésil en accueille 70 espèces, la Colombie et le Venezuela une cinquantaine, etc. L’Afrique n’est pas en reste avec des dizaines d’espèces ainsi que l’Asie…


Les rencontres avec ces oiseaux magnifiques se déroulent souvent lors des observations plus générales effectuées dans les parcs et lors des circuits…


1) Costa Rica

De nombreux sites permettent d’observer ces oiseaux parmi les autres comme les toucans autres grands aras.

Voir chapitre oiseaux du monde et Costa Rica

www.moncostarica.com propose des visites


Un projet de protection qui vaut la visite :


2) Pantanal, Brésil

Avec l'invisible jaguar, la très commun capybara ou l'inquiétant caïman, l'un des plus beaux symboles du Pantanal est celui de l'ara hyacinthe (blue arara ou hyacinth macauw) (anodorhynchus hyacinthinus).


Avec ses yeux cerclés de jaune et ses plumes d'un bleu profond, il vit très longtemps (jusqu'à 60 ans) et se regroupe en bandes.


Ce magnifique oiseau (qu’il ne faut pas confondre avec l’ara bleu, superbe grand perroquet) est le plus grand de tous les aras (il peut atteindre 1 mètre) mais également le plus menacé (en quelques décennies à peine, sa population est passée de plus de cent mille individus à moins de deux mille), à cause du trafic d’espèces rares (il se vend illégalement à plus de 25.000 euros) et on imagine dès lors le potentiel de braconnage…


Il a failli disparaître, tant le petit nombre de survivants atteignait un seuil critique il y a à peine une vingtaine d’années. Une soixantaine de nichoirs notamment dans la région de l’Araras écolodge (qui suit un programme de réintroduction) permettent à cet oiseau de reconstituer sa population, sans oublier de replanter les palmiers acuri dont les noix sont leur nourriture préférée…


Le projet de réintroduction est mené par le propriétaire de l’Araras Eco Lodge, un ardent défenseur du Pantanal.

Transpantaneira Park Road, km 132 south west of Cuiabá


Pour la protection des perroquets :


Paradisiers (oiseaux de paradis)

Ils sont « l’Everest » pour les amateurs d’oiseaux qui rêvent de les observer avec leur plumage chatoyant et leurs parades incroyables, quand les mâles dansent, sautillent et se dandinent littéralement, ébouriffent leur plumage, font le « moon walking » et toute une scénographie compliquée à grands coups de pirouettes et de sifflements devant le regard plus ou moins attentif des femelles.


Du fait de leur polygamie (typique à cette espèce et plutôt rare chez les oiseaux), les parades sont nombreuses et fascinantes.


Mais il ne sera pas toujours aisé d’y assister (forêts sombres, canopée éloignée, contre-jour)…


La famille des paradisiers compte une quinzaine de genres et une quarantaine d’espèces plus belles ou étranges les unes que les autres, du paradisier grand-émeraude au paradisier bleu, du paradisier républicain au paradisier royal, du paradisier de Raggi au paradisier Prince-Albert, etc. !

Pour les voir en liberté, direction (presque le bout du monde) et les forêts de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) où de nombreux sites permettent d’observer les oiseaux (et bien d’autres espèces parmi les 700 dénombrées en PNG)…

Voir cartes, meilleures périodes et explications page ???


Sur place, nombreuses possibilités d’hébergement et des excursions à la journée sont proposées, l’idéal étant de se lever tôt et d’être avec un guide qui connaît les meilleurs coins…


Comme indiqué dans le chapitre oiseaux du monde, il est possible d’admirer ces oiseaux tout au long de l'année mais les mois de juillet et août sont ceux où les oiseaux sont les plus colorés alors que la saison des pluies s’étale de décembre à mars (plutôt à éviter tant il fait humide).


Le site de l’université Cornell qui travaille sur les paradisiers http://www.birdsofparadiseproject.org/index.php

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