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Papillons : éphémères beautés

Dernière mise à jour : 17 déc. 2021

De toutes les couleurs et de toutes les tailles, les papillons font partie de l'ordre des lépidoptères, dont ils représentent la forme adulte. Ces insectes à la vie éphémère ne vivent pour beaucoup que quelques semaines, rarement quelques mois. Ils symbolisent la légèreté, la liberté, les couleurs et l'été...


Les lépidoptères sont classés en deux catégories:


  1. les rhopalocères (papillons de jour)

  2. les hétérocères (papillons de nuit).


On estime leur présence dans le monde entre 165.000 à 220.000 espèces de lépidoptères dont plus de 80% sont nocturnes.


La France compterait 5000 espèces de papillons au total pour… seulement 260 espèces de papillons de jour, qui sont donc une minorité en comparaison à leurs cousins de nuit. Au stade adulte ou ‘‘imago’’, les papillons sont pourvus de trois paires de pattes ainsi que d'antennes, avec deux paires d'ailes recouvertes d'écailles colorées très fines (d'où leur nom de lépidoptères qui signifie ‘‘ailes-écailles’’).


Une trompe permet aux adultes de se nourrir essentiellement de liquide, à savoir le nectar des fleurs. Mais de nombreuses espèces ne vivent leur forme de papillon que pour se reproduire, sans se nourrir avant de disparaître. Les papillons sont liés au mondé végétal de manière intrinsèque. Ils ont besoin des plantes et des fleurs pour pondre leurs œufs, grandir, se nourrir, puis pour s'abriter et se reposer, voire hiverner.


De l'œuf à la larve (chenille), puis de la chrysalide au papillon (imago), ces insectes fascinants ont un cycle de vie captivant. Les papillons ne pondent pas indifféremment leurs œufs sur toutes les plantes, mais bien sur une gamme de végétaux très précise: les plantes-hôtes.


Certains ne pondent que sur une seule espèce avec laquelle ils sont donc étroitement et inexorablement liés. Pour le meilleur et pour le pire. Ce qui explique la raréfaction de certaines espèces (hélas nombreuses). Les larves (chenilles) vont se nourrir dès leur éclosion des feuilles de leur plante-hôte, puis vont se transformer en chrysalides, lesquelles vont développer les papillons adultes (ou imagos) après une incroyable transformation. C’est la fameuse métamorphose ou nymphose.


Cycle du papillon


De l'œuf à la chenille (larve), puis de la larve à la chrysalide et de la chrysalide au papillon adulte ou ‘‘imago’’, après métamorphose ou nymphose



Dès leur état adulte, les papillons vont se nourrir du nectar des fleurs. Et contribuer à la pollinisation ainsi qu’à la reproduction de ces dernières, après avoir prélevé involontairement des grains de pollen, comme d'autres insectes (abeilles, bourdons…). Le pollen va entrer en contact avec d'autres fleurs et les féconder, à l'instar de nombreux insectes.



Baromètre de biodiversité


Les papillons disparaissent de nos campagnes… Cette chute drastique s'accélère du fait notamment de la monoculture et de la raréfaction des fleurs sauvages et des plantes-hôtes, de la disparition des zones humides, de l'utilisation de produits nocifs, du fauchage, des cultures industrielles, etc.


L'abondance, ou l'absence, des papillons est un réel baromètre de biodiversité. Dont la tendance n'est hélas pas au beau fixe. On a constaté que plus de la moitié de nos populations de papillons a disparu ces vingt dernières années!


De plus, les lépidoptères sont très sensibles aux écarts de températures. Certaines années, des printemps trop frais ou des étés pourris font des hécatombes. Ici et là, des efforts timides sont entrepris pour les sauvegarder, même si c'est essentiellement au niveau local, car à grande échelle, peu de mesures sont efficaces pour sauvegarder les papillons de nos campagnes.


Mais à petite échelle, il déjà est possible d'agir en leur faveur en opérant des fauches tardives le long des routes, en évitant les parcelles aseptisées et aspergées de produits chimiques, en laissant des friches et des mauvaises herbes (séneçon, chardon, liseron…) ainsi que des fleurs sauvages, qui offrent un refuge à des nombreuses espèces d'insectes et de papillons.


Pour ce faire, les jardiniers et les agriculteurs peuvent laisser des petits coins de friche ou mieux, des jachères fleuries (de fleurs indigènes d'origine sauvage si possible car hélas, de nombreuses variétés horticoles, importées et exotiques, sont peu efficaces). Le fauchage doit être le plus tardif possible, voir inexistant, de manière à laisser aboutir le cycle complet…


Protéger les papillons


Il est possible d'acheter des graines de plantes indigènes qui vont aider les papillons et insectes (voire les adresses)… Les jardiniers choisiront parmi les senteurs et des couleurs qui leur conviennent. Asters, fleurs mellifères et nectarifères attirent également abeilles et bourdons comme la vipérine, la marguerite, l'achillée… Sans oublier les plantes et fleurs plus discrètes où pondent les papillons: les ronces, les orties, le lotier…


Elever des papillons ?


Pour les passionnés, il est possible (et légal) d'acheter des chrysalides de papillons à mettre dans un terrarium. Les voir évoluer est un spectacle passionnant.

Hôtes et plantes


Durant la belle saison, de très nombreux biotopes permettent d'observer les papillons, de la prairie aux pelouses calcaires, des abords d'étangs aux friches forestières. La plupart des papillons vivent dans des zones humides et herbagères, avec des fleurs en abondance ou des plantes qui leur permettent d'exister.


Ces dernières sont les plantes-hôtes où les papillons vont pondre leurs œufs et les mettre à l'abri. Après éclosion, la chenille se nourrira essentiellement des feuilles de cette plante. Evoquons l'ortie qui attire notamment le paon du jour, le Robert le diable, la petite tortue, le vulcain. Quant au célèbre papillon monarque (une espèce américaine), il est inféodé à une plante à fleurs : l’asclépiade.


Chez nous, mentionnons également le zygène du trèfle, lié au trèfle et le papillon damier de la succise, lié essentiellement à cette plante éponyme. C’est simple : sans elle, pas de papillon. Des mesures sont prises pour protéger cette plante et permettre à son hôte un retour timide et difficile…


Serres à papillons ? Très bonne idée


La France compte plus de 250 espèces de papillons, mais les plus passionnés n'en croiseront chaque année qu'une soixantaine tout au plus... Voir des papillons sans aller bien loin, pour les admirer ou les photographier, c'est pratique et peut combler les amateurs...


En France, il existe des dizaines d'espaces naturels abrités ou recréés pour les observer. De nombreuses serres à papillons (tropicaux ou locaux) sont répertoriées sur internet. Il y en a quasi dans tous les départements et les régions. Ces serres permettent (durant la belle saison, en général de fin avril à septembre) d'observer quelques spécimens exotiques de près.


Sans oublier les papillons nocturnes, plus discrets mais également intéressants. La plupart du temps, les serres reçoivent des chrysalides en provenance d'élevages exotiques situés au Costa Rica, au Kenya, aux Philippines, en Malaisie, en Thaïlande... Les chrysalides sont fixées dans des écloseries d'où s'envoleront les papillons. Les visiteurs peuvent parfois assister à toutes les étapes de leur vie.


Voici quelques sites et serres à papillons:


En général, le prix d'entrée pour les adultes tourne autour des 8 € à 10 € pour les adultes et 5 € pour les enfants (7-14 ans).


En France (associations et serres):




Association Noé conservation:


Noé conservation (a pour mission de sauvegarder la biodiversité via des programmes de conservation d’espèces menacées et de leurs milieux naturels tout en encourageant le changement des comportements en faveur de l’environnement)

www.noeconservation.org


La serre aux papillons (Jardinerie Poullain), dans les Yvelines

Des centaines d'espèces sont visibles dans cette serre tropicale

1 avenue des Platanes

78940 La Queue les Yvelines


L'île aux papillons (île de Noirmoutier, Vendée)

Avec 1500 papillons de plus de 60 espèces différentes, cette serre est l’une des plus grandes de France.


Jardin à papillons de Hunawihr-Ribeauvillé (Alsace)

Atout au long de la saison estivale, environ 200 espèces de papillons différents originaires de régions diverses d'Afrique, d'Asie et d'Amérique (entre le 25ème parallèle sud et le 25ème parallèle nord). Les serres présentent également des plantes tropicales ainsi que des grenouilles, amphibiens et autres insectes…


Jardin des Papillons, Digne-les-Bains

Au cœur des Alpes de haute-Provence, mentionnons le Jardin des Papillons de Digne-les- Bains, où 139 espèces de papillons de France ont été observées. Point de variétés exotiques mais bien locales, grâce au choix des plantations et à la douceur du climat.


Situé à 650 m d'altitude sur la rive droite de la Bléone et au pied de la montagne du Saumon, les lieux font partie du Musée-promenade Saint-Benoît, siège de la Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence. Aux confins des climats méditerranéen et alpin, ce magnifique coin de nature abrite près de 500 espèces végétales… De là, son exceptionnelle richesse en papillons.


Naturospace, Honfleur (Normandie)

Les serres accueillent une cinquantaine d'espèces de papillons tropicaux en provenance d'Amérique du sud, d'Asie, d'Afrique et d'Océanie. Tous issus d'élevages, ces lépidoptères arrivent sous forme de chrysalides et sont maintenus dans une écloserie où il est possible d'assister à leur naissance et au moment magique du déploiement de leurs ailes avant leur envol dans la serre. Les œufs et les chenilles s'observent également sur leurs plantes hôtes.


Les papillons d'Amarante

Les papillons d'Amarante Le Ressec 09300 Lesparrou (Pyrénées) à 35km de Foix ou de Quillan www.papillonsdamarante.com

Le Ressec (09300 Lesparrou)



Au Grand-duché


Jardin des papillons de Grevenmacher

Route de Trèves, L-6793 Grevenmacher papillons@elisabeth.lu T. +352 75 85 39 www.papillons.lu


En Belgique


Il y a environ une trentaine d’espèces de papillons observables sur les 120(*) que compterait (encore) le royaume dont 115 étaient observables en Wallonie. Mais à l’instar de la France, à peine la moitié sera observée par les plus passionnés dont les plus beaux et les plus communs (un mot qui hélas se transforme en rescapés) sont le vulcain, le paon du jour, l’argus, la petite tortue...


L'association Natagora aide notamment à leur protection. Chaque année début août, une campagne de sensibilisation est organisée: ‘‘Devine qui vient papillonner au jardin’’. Via des comptages et des recensements, elle tente un aperçu de l'évolution des papillons dans nos villes et campagnes.

(*d’après le site biodiversite.wallonie.be)


La grange aux papillons (Virelles)


En Suisse


Mentionnons l’association et le site Lépido, site dédié à la connaissance et la protection des 200 espèces de papillons de Suisse via des cartes de distribution en ligne, des expos, des visites, des randos guidées, formations, conférences…


Papiliorama (près de Kerzers) entre Yverdon et Ben

Coordonnées GPS: 46°59'11.6"N 7°12'04.5"E


Le cas fantastique du monarque…



D’une taille qui peut dépasser les dix centimètres et d’un poids d’un demi-gramme, ce superbe papillon aux ailes couleur orange et striées de lignes noires, vit en Amérique du nord. Deux populations s’y concentrent, l'une en Californie et l'autre plus importante, au Mexique. C'est surtout là-bas que ce superbe papillon prend ses quartiers d'hiver, dans les forêts de l'état de Michoacán, avant de repartir en migration vers l’Amérique du Nord.


Avant l’hiver, d'innombrables monarques convergent du mois de septembre à début décembre vers ces forêts mexicaines où ils virevoltent par millions et font plier les branches. Ils sont de retour des régions nord-américaines où plusieurs générations se sont reproduites grâce à une plante-hôte, l'asclépiade (que le Midwest américain va probablement anéantir avec ses monocultures de maïs ou de soja transgéniques se moquant du mot ‘‘biodiversité’’ à grands coups de produits chimiques).


Partons de ce qui semble être leur port d’attache, au Mexique, où des myriades de magnifiques papillons volent, tourbillonnent et se posent dans les clairières et les parcelles forestières de certaines collines du cœur du pays, où ils vont passer l'hiver (mais pas se reproduire), après un voyage de 5.000 km pour certains.


Ces forêts (Cerro Altamirano, Cerro Pélon et Cerro Chincua-Campanario-Chivati-Huacal) sont dispersées dans les collines (dont huit sont protégées) au cœur de montagnes dont certaines dépassent les 3.000 mètres et qui sont situées à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Mexico. Des centaines de millions de monarques (ils étaient jadis plusieurs milliards) vont passer la saison froide dans ce coins du Mexique et où les températures frôlent le zéro degré la nuit.


Il va de soi que ce phénomène est des plus fascinants! Lors de cet hivernage (ou diapause), ils apprécient particulièrement une espèce de conifères qui pousse abondamment dans cette zone montagneuse: le pin sacré (Abies religiosa). De taille imposante, ce conifère du Mexique est également appelé oyamel ou acxoyatl.


Depuis 2007, certaines forêts sont classées par l'UNESCO comme réserves de biosphère. Juste à temps. Car des sociétés lorgnaient (au passé comme au présent) avidement vers ces collines riches en bois de construction. Chaque fin d'année, les lieux se transforment toujours (même si cela diminue) en paysages vibrants de couleur orange, tandis que les papillons font ployer les branches sous leur poids.


Ils y passent toute la saison froide et au frais en vivant sur leurs réserves accumulées. La diapause se termine dès la montée des températures printanières où les monarques vont alors reprendre leur envol pour une longue migration de plusieurs mois vers le nord des Etats-Unis et le Canada… Tandis que les générations futures vont revenir à nouveau sur ces accueillantes collines forestières au cœur de l'automne.



Cartes schématiques des populations de papillons monarques et de leur migration annuelle. A gauche, migration printanière et estivale vers le nord en plusieurs générations...

A droite, retour automnal vers le Mexique… de la dernière génération de l’année.


A l’instar de tous les papillons, le cycle de vie du monarque se décline en quatre phases.

Après les 4 ou cinq jours, l’œuf éclot et donne une chenille qui se nourrit des feuilles d’asclépiade durant deux semaines environ.


Puis la larve se transforme en chrysalide. Une dizaine de jours plus tard, émergera le papillon adulte qui vivra une période qui dure… un mois voire un mois et demi. Sauf… s’il s’agit de la dernière génération de l’année ; à savoir celle de la fin de l’été (pour simplifier, disons la cinquième). C’est celle-ci qui va entreprendre la grande migration de retour vers le Mexique où ces papillons vont encore vivre quelques mois (6 ou 7).


Les papillons qui reviendront dans ces clairières à la fin de l'année font partie d’une autre génération (probablement la quatrième ou la cinquième). A savoir, des papillons nés très loin de ce petit coin du Mexique, du côté nord des Etats-Unis ou du Canada. Dès lors, si leurs ancêtres sont partis du Mexique, leurs descendants sont nés ailleurs où ils auront effectué leur métamorphose quelque part aux USA ou au Canada, à des milliers de kilomètres, parfois plus de cinq mille.


Mus par un irrésistible destin, ces générations de papillons effectuent ainsi cette formidable avancée annuelle avec toujours cette particularité étonnante: une seule génération (qui n’a jamais vu le Mexique) fait le voyage inverse…


Ce n'est que depuis 1975 (après des décennies de recherches opiniâtres menées le professeur Frederick Urquhart de l'Université de Toronto) que l'on en sait davantage sur ce phénomène. Il a cherché et pisté, tagué et répertorié des milliers de papillons avant d'enfin découvrir son Graal: le lieu où les monarques passent l'hiver, au cœur des montagnes mexicaines!


Mais des questions quant à leur don d'orientation se posent encore (marqueurs chimiques, mémoire olfactive de certaines plantes hôtes, électromagnétisme, etc.). Une aventure loin d'être terminée et encore des découvertes passionnantes à venir !


Sanctuaire du Papillon Monarque, Mexique


Le "Sanctuario de la Mariposa Monarca" se trouve sur deux états (Michoacán et Mexico) et est accessible par plusieurs entrées, lesquelles sont plus faciles en venant de Mexico. Sur place, il faut grimper jusqu'à 3000 m d'altitude… avec un fort dénivelé au début, heureusement plus commode par après (c'est pourquoi certaines agences organisent la montée à cheval).


Sinon, mieux vaut être en bonne condition physique.

Le parc est ouvert de novembre à mars / avril, les dates variant chaque année en fonction de l'arrivée et du départ des papillons, mais les meilleures périodes pour les observer, sont les mois de janvier et février. L’idéal pour les visites est tôt le matin, quand les papillons sont encore un peu engourdis par la fraîcheur et vont se déployer pour réchauffer leurs ailes.


Les sanctuaires sont ouverts au public de novembre à mars. L'entrée coûte 35 pesos avec un guide (2 euros). L'idéal est de monter à cheval (prix variant de 80 à 100 pesos 4,5 à 7 euros)


Natural Habitat Adventures


Au départ de Mexico, de plus en plus d'agences permettent de les observer et tout un folklore a été créé autour de ce symbole de la sauvegarde de la nature et de la biodiversité… Des circuits au Mexique permettent de les admirer chaque fin d'hiver comme "kingdom of the monarch", un circuit de six jours (anglais), en passant par quelques villes baroques (Angangueo), des coins de nature (vallée de Bravo), de la rando à cheval pour observer les monarques et la visite de trois sanctuaires différents, avec des nuitées en logements de charme (compter 2500 euros)

Infos: www.nathab.com


S & S Tours

Ce réceptif organise des circuits (anglais) au départ de Morelia, en février ou mars chaque année. Compter 2000 US$ en chambre double.


Au Québec

Le monarque venu du Mexique s'observe chaque année au Québec et au sud du Canada.

Ce site participatif permet de communiquer ses relevés :

www.ipapillon.ca

Un blog (blogue au Québec) très intéressant:

http://blogue.espacepourlavie.ca/2013/insectarium/la-migration-des-monarques-un-phenomene-en-voie-de-disparition/


En Ontario, au Canada

Grâce à la prolifération de l'asclépiade ou herbe à ouate dont raffolent les monarques, des millions de papillons fréquentent la région chaque année. Au début de l'automne, avant leur traversée du lac Érié, ils se regroupent à la Pointe-Pelée (voir chapitre oiseaux) et sont prêts à encore voler plus de… trois mille km jusqu'au Mexique.


On peut les observer en été mais l'idéal est de le faire avant leur voyage en septembre.


En Californie

De l'autre côté des montagnes Rocheuses qui semblent établir une limite entre les populations de monarques en Amérique, les forêts californiennes accueillent également des colonies de papillons qui font une petite boucle annuelle de ce côté des Etats-Unis. Des recherches ont permis de localiser exactement leurs déplacements, via des tags sur les ailes, un peu comme avec le baguage des oiseaux… Jusqu'à présent, il n'y a pas encore eu de preuves de mélanges des populations californiennes et est-américaines.


En Europe ?


Il existe un petit phénomène de concentration de papillons sur l'île de Rhodes, au cœur de la vallée des papillons…


Les cas du vulcain ou de la Belle-dame


A l’instar du monarque américain, il faut savoir que certains papillons de chez nous sont également des migrateurs. Pour n’en citer que quelques-uns, ce sont le Sphinx tête-de-mort et du liseron, le souci, le Vulcain, la Vanesse du chardon (ou Belle-dame), la vanesse des Perlières, la Noctuelle baignée et même le célèbre Monarque que l’on observe parfois en Europe…


Au printemps, par exemple, les vanesses ou Belles-dames quittent le Maroc (même s’ils proviennent d’Afrique subsaharienne) et survolent le détroit de Gibraltar pour longer les côtes atlantiques du Portugal et du nord de l’Espagne jusqu’en France et ensuite se diriger vers les Îles britanniques et la Scandinavie. Une autre branche va longer les côtes espagnoles côté Méditerranée.


La boîte à outils: Divers sites en français et anglais: Photos de papillons www.photospapillons.com Site belge (projet de protection life papillons) www.life-papillons.eu En anglais www.wwb.co.uk/current-eggs-and-larvae www.butterflyencounters.com Butterfly conservation Europe www.bc-europe.eu Site d'observation britannique des 56 espèces visibles Outre-manche http://www.discoverbutterflies.com/ http://www.learnaboutbutterflies.com/Europe%20-%20thumbs.htm Insecterra http://insecterra.forumactif.com

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