Probablement le continent le moins abordable de la planète, dans tous les sens du terme, l’antarctique est lointain et ne s’offrira qu’aux plus nantis capables de débourser au moins quatre ou cinq mille euros (sans les vols) voire le double parfois pour une période d’une semaine à trois semaines selon les formules pour une croisière, le seul moyen pour le commun des mortels d’aborder le continent blanc.
Entre novembre et la mi-mars, le voyage se fera à bord d’un petit paquebot (ou grand yacht) de croisière qui peut s’y rendre en été, en disposant des autorisations et autres normes « clean ship » expliquer.
De plus en plus de compagnies organisent ce genre de croisières qui se font toujours au départ de l’Amérique du Sud. Vu leur succès, les réservations se font longtemps à l’avance, parfois plus d’un an…
A partir d’Ushuaia, les croisières empruntent le fameux Passage de Drake (parfois assez mouvementé) et se rendent vers la Péninsule antarctique (Terre de Graham), cette longue bande rocheuse et glacée tendue vers l’Amérique du Sud, séparée par un millier de kilomètres d’océan.
Plus confortables et selon la croisière, il existe des formules qui permettent d’embarquer aux Shetland du Sud, reliées en avion).
Une fois en Antarctique, de nombreuses îles et des sites fascinants attendent les touristes-explorateurs en admiration pour d’inoubliables rencontres avec la faune locale et l’admiration de paysages.
Les débarquements se font de manière contingentée et respectueuse de la faune. Les itinéraires peuvent varier selon la météo avec des sorties en pneumatique (avec ou sans débarquement) liées aux conditions atmosphériques.
Les sorties dépendent également de l’organisation interne du bateau en fonction de la météo, avec des horaires et des contraintes pour débarquer les passagers.
La plupart du temps, des conférences sont organisées le soir avec la présence d’éminents scientifiques, spécialistes, écrivains, célébrités, etc.
Epinglons la Compagnie Ponant (française), membre de l’Association Internationale des Tours Opérateurs en Antarctique.
Cette dernière fut fondée dans le but de soutenir et de promouvoir dans les eaux du continent blanc des Croisières sécuritaires respectueuses de l’Environnement
Infos: www.iaato.org
La compagnie du Ponant dispose de 5 bateaux qui croisent dans les plus belles eaux de la planète et notamment durant l’été austral en Antarctique.
Infos :www.ponant.com
Le magazine national Geographic que tout le monde connaît y organise ses propres croisières avec ses propres bateaux.
Un site intéressant :
Avec Grand Nord grand large
Avec Terre d’aventures
Avec étendus sauvages
Infos
Carte schématisée des populations de baleines à bosse en Antarctique
Plusieurs populations de baleines à bosse ont été dénombrées dans l’hémisphère sud.
Elles sont plutôt homogènes même si des échanges se produisent parfois, soit en Antarctique, soit lors de leur migration quand elles quittent leur route migratoire.
En Antarctique, des observations inoubliables de baleines à bosse attendent les passagers des bateaux de croisières.
Quand on pense que celles qui sont observées à l’ouest de la péninsule antarctique sont nées sous les tropiques, voire pour certaines au nord de l’équateur, au Costa Rica…
Et qu’elles vont y retourner dès l’arrivée de l’hiver austral, cela laisse rêveur quant aux facultés de la plus grande voyageuse au monde…
Mais d’autres cétacés s’observent en nombre, ainsi que les oiseaux (manchot empereur…) et les phoques (de Weddell), etc.