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Où voir le grand requin blanc, terreur en sursis ?

Nom latin: carcharodon carcharias

Nom anglais: great white shark (great white)


Avec sa mine patibulaire et ses dents menaçantes, le grand requin blanc inspire davantage l’effroi que la sympathie. Sa mâchoire à la dentition proéminente et parfois sanglante digne du film « Jaws » ainsi que son regard absent ne lui donnent pas un faciès des plus amicaux en comparaison à la jolie frimousse du dauphin.


Cependant, au fur et à mesure que le public prend conscience des enjeux qui menacent cet animal, le grand requin blanc redore son blason avec la fascination croissante qu’il exerce sur les plongeurs et les simples snorkeleurs qui peuvent, sans expérience ni danger, oser une rencontre...

Avec une taille de 4 à 6 mètres (pour plus de 500 kg), voire davantage, le « grand blanc » est le plus grand poisson prédateur au monde. De son nom latin "Carcharodon carcharias", il figure parmi les rencontres océaniques que tout plongeur craint… ou rêve de vivre un jour.


On l’observe au large des côtes d’Australie, d'Asie, d’Afrique du Sud, des Etats-Unis, etc. Il compte plus de 300 dents tranchantes (qui se renouvellent sans cesse pour un total de plusieurs milliers dans une vie) et dispose d’un système sensoriel très sophistiqué (notamment olfactif mais également électrostatique) avec lequel il est capable de repérer des odeurs et des vibrations à plusieurs kilomètres.


Le grand blanc est protégé par la CITES (Convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction). Malgré cela, cette espèce est en réel danger car menacée par la surpêche et tous les dégâts collatéraux qui pèsent sur les activités humaines, notamment touristiques. Son espérance de vie est très longue, plus de trente ans en moyenne…


Le meilleur endroit au monde pour le rencontrer est notamment l'Afrique du Sud où le grand public (nul besoin d’être plongeur confirmé) peut désormais le rencontrer, en toute sécurité, grâce à des cages de protection comme cela se fait du côté de Gansbaai (à l’est d’Hermanus) en Afrique du Sud. Des plongées sans cages existent également, bien accompagnées, pour plongeurs confirmés essentiellement.


Où: En Afrique du sud, à Gansbaai


Shark Alley, toute l’année

Shark alley (l’allée des requins) se trouve entre les deux îles de Dyer et Geyser Rock. Sur Geyser Rock vit une colonie d’environ 50.000 otaries du Cap... C’est cette présence qui justifie l’abondance des grands blancs dans les parages. Ajoutons la présence de nombreuses espèces d’oiseaux, dont les Jackass Penguins, les cormorans du Cap, les fous du Cap sur l’île de Dyer.



Des clubs de plongée spécialisés sur le grand requin blanc proposent des sorties sur le site de "Shark Alley" entre les îles de Dyer et de Geyser (à 8 km de la côte). Là, les requins blancs se trouvent en nombre et se nourrissent facilement, profitant des courants et de la nourriture qui abonde dans les passes entre les îles.


Des sorties en bateau à la mi-journée sont organisées par une multitude d’excellents opérateurs sur place. Epinglons la société White Shark Diving où le nombre de participants est limité à 18 personnes. La durée de la sortie est de +- 4 heures.


Les immersions à faible profondeur (juste au-dessous de la surface) sont possibles. La durée est de 35 minutes par personne afin de laisser le temps d'observer tranquillement cet animal impressionnant. Ce temps peut varier selon le nombre de participants…


D’autres sociétés organisent des sorties plus privatives, etc. selon les budgets. Certaines organisent les transferts depuis Hermanus, voire Cape Town (à deux heures de route).

Le « chum », mixture d’aliments à la recette secrète est donnée aux requins attirés par cette manne. Nous ne discuterons pas de l’opportunité de ce nourrissage (qui se fait ou pas selon les lieux et les organisateurs).


Mais si un tourisme respectueux peut exister et ne met pas en danger l’espèce, c’est un peu grâce à cela que de nombreuses personnes peuvent ainsi voir de près cet animal terrifiant mais fascinant...


Pour la « descente en cage », un minimum d’expérience de snorkeling est nécessaire et un briefing en anglais est effectué. Il arrive parfois que l’état de la mer ne permette pas d’immerger la cage et les observations se font donc depuis le bateau (vedette, catamaran, etc.). Quant à la cage elle-même, elle est accolée au bateau et il est possible à tout moment de la quitter sans danger…



Baleines franches australes (de juillet à novembre) voir menu cétacés.

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