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Orque, puissance en noir et blanc

Dernière mise à jour : 30 déc. 2021


L’orque a également comme nom épaulard ou baleine tueuse, de l'anglais « killer whale » bien que les anglo-saxons lui ont préféré petit à petit « orca » comme nom.


De fait, « baleine tueuse » ne lui donne pas une très bonne réputation.



Même si celle-ci est avérée notamment lors de la traque des phoques sur les plages d’Argentine du sud ou les glaces de l’Antarctique, ou encore les baleineaux le long des côtes pacifiques d’Amérique du Nord.


Dans l'hémisphère nord pourtant, la nourriture des populations d'orques consiste surtout en poisson. Il s’agit de hareng et de maquereau dans l'Atlantique ; de saumon dans le Pacifique nord.


De toute façon, cet animal est inoffensif pour l'homme. Les orques sont des animaux parfois très exubérants, comme en témoignent ses shows et ses acrobaties lors de ses représentations dans des océanoriums (dont la légitimité fait désormais débat… N'est-ce pas Willy?


Pas vraiment sauvé et star malgré lui, ou plutôt Keiko, de son vrai nom comme le raconte son histoire tragique et révoltante.



L’orque est un cétacé à dents, de la famille des delphinidés (dauphins) dont elle est la plus grande représentante.


Sa taille est relativement imposante, d'environ 8 à 9 mètres chez certains mâles pour un poids de neuf tonnes.


Avec son immense aileron dorsal qui peut atteindre jusqu'à 1,80 m chez les grands mâles, les orques présentent tous un dos noir et un ventre blanc avec des taches en général disposées de la même manière mais avec de légères variantes.


Elles permettent facilement de les identifier, avec la forme de l'aileron dorsal.


Les orques se trouvent quasiment dans tous les océans à l’exception des zones tropicales où elles ne s’aventurent pas.


En général, les orques préfèrent les côtes et peuvent être observées tant au nord qu’au sud de la planète.


En général, l'orque vit dans les eaux plutôt froides des océans comme en Islande ou en Norvège mais il est possible d'en rencontrer aux îles Canaries et à Gibraltar, aux Galápagos, à Hawaï, etc.


Cet animal fantastique est à rencontrer absolument…

On ne connaît pas encore tout sur la vie de cet animal fantastique et impressionnant. Comme la plupart des cétacés, l’orque est douée d'une grande intelligence et d'une extraordinaire sociabilité.


Et l'orque a une vie sociale très élaborée et vit en groupes (ou « pods » comme on les appelle en Alaska et au Canada).


Ces sociétés matriarcales sont très complexes. Les orques communiquent entre elles grâce à ce qui ressemble à des gémissements ou des miaulements entrecoupés de petits claquements.


Absolument extraordinaire à écouter sur place ! On a déterminé une quarantaine de signaux, un peu à l’instar des bélugas.


Les orques semblent avoir des langages et des « mots » selon les régions et les groupes. Les chercheurs passionnés vont de découverte en découverte.



Sélection de quelques régions où il est possible d’observer les orques :

Islande (2)

Norvège (3)

Gibraltar (4)

Colombie britannique (16)

Alaska (17)

en Argentine (18)

en Australie et en Nouvelle-Zélande (21 et 22)

dans la mer de Baffin (23)

Groenland (24)

Antarctique (25)



Orques en Amérique du Nord

Les biologistes qui ont étudié les orques d'Amérique du Nord les ont réparties en trois groupes différents.


Il y a les orques « résidentes » (resident), « nomades » (transient) et « hauturières » (offshore).


Ces groupes légèrement différents d'un point de vue génétique, divergent également pour leur mode de vie et leur… langage ainsi que leur organisation sociale et l'alimentation selon le milieu naturel où elles évoluent.


Ces groupes ne se mélangent pas entre eux.


La population des "résidents" est la plus commune des orques observés et on en connaît les déplacements, les habitudes. Et même leurs noms...


Ces orques vivent en groupes et sous-groupes de plusieurs dizaines d'individus. Ils peuvent se rencontrer et se mélanger.


On en connaît plus ou moins bien la localisation, les déplacements et les habitudes dans la région.


Par exemple, un grand groupe d'une centaine d'individus (residents) peut être rencontré dans la région de Victoria d'avril à octobre.


Des groupes de « nomades » s'observent également, répartis en petits groupes de 5 à 10 individus, toujours très proches les uns des autres.


Quant aux "offshore", ils sont plus difficilement observables, la plupart du temps en haute mer et regroupés en groupes de 30 à 60 individus…

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