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Oiseaux, les ailes de la libertés. Où les observer en France et dans le monde ?

Dernière mise à jour : 19 déc. 2021



On dénombre dans le monde un peu moins de 10.000 espèces d’oiseaux. Nul besoin de préciser leurs caractères communs (bec, plumes, ailes, œufs…) sinon le fait que ceux qui ne volent pas sont l’exception absolue à la règle avec notamment les émeus, les nandous, les casoars, les autruches ainsi que les kiwis et autres manchots…


Les oiseaux symbolisent la liberté et les vieux rêves d’Icare. Ils embellissent la nature de leur présence. Ils ont colonisé les ciels de tous les continents et quasiment tous les milieux naturels, des pôles à l’équateur en passant par les forêts, les déserts, les zones océaniques et les montagnes.


Ils chassent, pêchent, butinent, paradent, sifflent ou chantent de jour comme de nuit. Et inutile de préciser que leurs adaptations (corps, ailes, tailles, profils, becs, pattes, plumes, couleurs, habitudes, chants, etc.) leur ont permis de survivre et d’évoluer au cœur de tous les milieux, en fonction des saisons et de la nourriture présente, grâce notamment aux adaptations saisonnières et aux migrations.


Ils enchantent nos forêts, égaient nos côtes, traversent nos ciels lors de leurs longs voyages. Mais comme pour la plupart des espèces animales qui vivent sur notre planète bleue, l’avenir n’est pas rose mais plutôt sombre pour ces animaux extraordinaires.


Plus d’une espèce sur sept est menacée d’extinction (soit environ 1.500 !) et de nombreuses espèces ont déjà disparu de la planète.


Alors qu’à une époque, il y avait plus de 12.000 espèces d’oiseaux voire davantage. Aujourd’hui, nombre d’entre eux se trouvent désormais sur la liste des espèces menacées d’extinction de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).


D’après le site conservation-nature, les pays qui accueillent le plus grand nombre d’espèces sont les pays équatoriaux qui abritent les plus grandes forêts.


En Amérique du sud, c’est la Colombie (1800 espèces), l’Equateur, le Brésil et le Pérou… En Afrique équatoriale, c’est la République démocratique du Congo, l’Ouganda, la Tanzanie…


Côté asiatique, viennent les pays avec les grandes forêts (les dernières qui subsistent) de Sumatra, Bornéo ou de Malaisie…


Nous pourrions dépeindre un oiseau en mentionnant « Dis-moi de quoi tu vis et je te dirais quel oiseau tu es. Et dès lors, où tu vis, à quoi tu ressembles, ta taille et ta physionomie... ».


Il est vrai que du plus petit colibri à l’albatros, une impressionnante diversité caractérise la quarantaine 40 de familles d’oiseaux, plus fascinantes les unes que les autres.


Observer les oiseaux signifie agir pour leur protection. Les deux sont liés et de nombreuses associations se battent becs et ongles pour défendre ces animaux fragiles comme l’emblématique LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) ou encore la Société d’études ornithologiques de France, etc. (voir à la fin du chapitre).


Dans la plupart des cas, l’observation des oiseaux se fait facilement. L’idéal est de se rendre dans un des milieux qui les accueillent en fonction des saisons et de la nourriture ainsi que de leurs habitudes, depuis les oiseaux forestiers jusqu’aux espèces marines, lacustres, montagnardes…


Sans oublier les migrations qui sont également un grand moment pour les observer lors de leurs voyages.


A l’instar des cétacés, ce chapitre est structuré en trois parties :

où les observer (en France et dans le monde) et quelques espèces à voir absolument


Où observer les oiseaux en France ? (15 sites)



Où observer les oiseaux dans le monde ? (hors France) (Plus d’une cinquantaine de sites)

Voici donc une quarantaine de lieux répartis dans une vingtaine de pays, depuis l’Europe jusqu’au bout de la Papouasie-Nouvelle-Guinée…


Comme il se doit, la plupart du temps, ces sites se trouvent le long des côtes, près des caps et des « pointes », car c’est là que se trouvent les plus grandes concentrations d’oiseaux, en nombre et variétés, notamment lors des migrations qui les canalisent par effet d’entonnoir.


Il en va de même dans certains cols de montagne sur le passage des routes migratoires. En ce qui concerne les régions équatoriales, ce sont souvent les forêts qui offrent davantage de rencontres avec des centaines d’espèces plus extraordinaires les unes que les autres.


Pour notre périple, débutons par le plus proche, notamment la Belgique voisine qui compte quelques milieux dédiés à l’observation ornithologique.


Enchaînons avec les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Continuons avec l’Espagne, le Portugal, l’Islande, la Norvège, la Suède et la Finlande pour terminer avec la Roumanie. Pour les autres sites de la planète, nous avons sélectionné le Djoudj au Sénégal (11), la Gambie (12) et l’Okavango (13) au Botswana ainsi que le parc Kruger (14) en Afrique du Sud.


Outre-Atlantique, viennent le Cap May (15), la pointe Pelée (16) et la Pointe Reyes (17) en Amérique du Nord puis le Pantanal (18) au Brésil, le parc de Manú (19) au Pérou, le Costa Rica (20 et ses nombreux sites) ainsi que les fabuleuses Galápagos (21) pour l’Amérique centrale et du Sud.


L’Asie termine la liste avec ses (dernières) forêts en Malaisie (22), en Australie (23), à Bornéo (24) et en Nouvelle-Guinée-Papouasie (25)…


En ce qui concerne les périodes idéales pour voir les oiseaux, des tableaux aident à s’y retrouver en regard de chaque site.


Il s’agit souvent d’infos pratiques mais complexes à compiler. Dans la plupart des cas, il y a des périodes plus favorables que d’autres, mais cela varie en fonction de la présence ou non de certaines espèces et de ce que les oiseaux font (parades, nidification, migration, hivernage…).


Conditions auxquelles s’ajoutent souvent le climat et la météo locale (propice ou non à l’observation)…


Certaines agences internationales organisent des circuits spécialisés en ornithologie dans de nombreux sites en général (comme en Asie) pas trop éloignés les uns des autres ou susceptibles d’être parcourus en 15 jours, 3 semaines voire un mois dans certains cas à traves tout un continent (avec vols intérieurs compris dans le forfait, transferts, etc.).


Ces voyages sont effectués en présence d’ornithologues, guides ou journalistes spécialisés en environnement, nature, etc.


Les prix de ces circuits sont parfois conséquents mais les garanties d’observations sont très élevées.


En Europe

(10 pays et 25 sites)


Sites en Europe (25) répartis comme suit:

1) Belgique (2 sites)

2) Pays-Bas (2 sites)

3) Royaume-Uni (2 sites)

4) Espagne (5 sites)

5) Portugal (1 site)

6) Islande (4 sites)

7) Norvège (3 sites)

8) Suède (3 sites)

9) Finlande (2 sites)

10) Roumanie (1 site)


Les espèces les plus connues et quelques endroits pour les observer…


Grues cendrées, cigognes, flamants roses, pélicans, vautours, rapaces diurnes et nocturnes, oiseaux marins, macareux, fous de Bassan, oiseaux-mouches, perroquets et aras, oies des neiges (Canada), paradisiers, manchots empereurs


Une quinzaine d’oiseaux emblématiques


Si les amateurs d’ornithologie désirent observer un maximum d’oiseaux, chacun a ses petites préférences. Un tel reconnaît le chant des oiseaux forestiers, un autre identifie l’oiseau marin qui file au raz des vagues.


Untel reconnaît un rapace à un kilomètre, un autre désire montrer de près les macareux à ses petits-enfants, un autre a déjà coché 500 espèces dans son guide ou photographié 300, un « twitcher » est prêt à faire 500 km pour le tweet qui signale une rareté de l’autre côté du pays…


Et certains passionnés sont tout cela à la fois. Nous avons choisi de présenter quelques oiseaux emblématiques et spectaculaires, voire mythiques dont la rencontre peut valoir le détour ou carrément le voyage avec nos indices habituels : quoi, où, quand, comment et parfois à quel prix les observer.


Parce que pour beaucoup, observer les grues, les vautours, les perroquets, les colibris, les oiseaux de paradis… cela vaut absolument le voyage.


Les paragraphes qui suivent indiquent les sites principaux pour observer ces oiseaux (dans la nature) ainsi que quelques lieux dédiés presque essentiellement à ces espèces emblématiques.


Même s’il y a également d’autres oiseaux que chacun rêve de voir ou de photographier comme les gorge-bleues, les martins-pêcheurs, les coqs de bruyère, les hiboux grand ducs … et une infinité d’oiseaux de tous les ramages et plumages à découvrir en parcourant la réserve la plus proche, sa région, la France, l’Europe, le monde.


Voici une douzaine d’espèces et quelques sites pour les observer (non exhaustifs) :

· Grues cendrées

· Cigognes

· Flamants roses

· Pélicans

· Vautours

· Rapaces diurnes et nocturnes

· Oiseaux marins (en général)

· Macareux

· Fous de Bassan

· Oiseaux mouche

· Perroquets et aras

· Oies des neiges (Canada)

· Paradisiers

· Manchots empereurs


Pour tous les ornithologues de la planète : www.birdingbuddies.com Un site très instructif avec par pays (!), la liste de tous les oiseaux observés… http://www.birdlist.org/belgium.htm

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