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Oiseaux en Belgique et au Pays-bas. Où les observer ?

Dernière mise à jour : 5 déc. 2021




Belgique


Quelques sites intéressants permettent des observations comme le Zwin sur la côte au nord du pays, l’une des premières réserves ornithologiques d’Europe, ainsi que l’étang de Virelles au sud-ouest.


A ces sites s’ajoutent une ribambelle de petites réserves disséminées dans tout le pays, au cœur des massifs forestiers (Gaume, forêts d’Anlier et de Saint-Hubert ainsi que de l’Hertogenwald, auxquelles il faut ajouter les Hautes-Fagnes) ainsi que le long des fleuves (Escaut, Meuse) ou au bord des étangs et des grands marais comme ceux d’Harchies)...


1) Réserve du Zwin


Où : Le Zwin (prononcer zwinne) se trouve près de Knokke, sur la côte belge à la frontière avec les Pays-Bas


Quoi : des dizaines d’espèces d’oiseaux marins et de passereaux en toute saison avec de nombreux migrateurs et hivernants : anatidés, laridés, goélands, canards, grèbes, foulques, chevaliers, rapaces…


Quand : toute saison


GPS (entrée provisoire) : 51° 21' 31.8 " N 3° 21' 09.2 " E


La plus célèbre et ancienne réserve belge est une plaine de 158 hectares en bord de mer où les marées s’infiltrent dans les chenaux et pénètrent au cœur de la réserve.


Celle-ci doit son existence en 1953 à la volonté du propriétaire de ce site, le comte Lippens (promoteur immobilier un peu écologiste avant l’heure) de protéger cet espace naturel de toute destruction ou spéculation immobilière, laquelle a fait des ravages ailleurs.


La réserve du Zwin est née, située en partie en Belgique avec 125 ha et aux Pays-Bas avec 33 hectares.


Les lieux sont rythmés par les entrées d’eaux des marées hautes de la mer du Nord qui s’insinuent via un grand chenal à travers le cordon dunaire, lequel se divise en ramifications dans la réserve.


Le rythme des marées inonde donc les « slikkes » (zones submersibles) et remonte les chenaux qui s’insinuent entre les « schorres » (prés salés), de quoi créer un lacis complexe de vasières et d’estrans favorables à l’accueil de milliers d’oiseaux.


La réserve qui s’étire le long de la mer sur plus de deux kilomètres, est protégée par des dunes et par une digue surélevée dite « Internationale », laquelle fut construite en 1872.


Cet afflux quotidien d’eau salée permet à une végétation unique de pousser. Les conditions particulières dues aux battements des zones inondées et libres offrent leur milieu naturel aux vers et gastéropodes, lesquels attirent et régalent quantité d’oiseaux.


C’est ainsi que le Zwin est une escale importante pour de nombreux oiseaux migrateurs.


Au printemps, la réserve accueille ceux qui ont quitté leur lieu d’hivernage méridional pour aller nidifier dans le nord.


En automne, ces oiseaux entament leur long voyage en sens inverse (migration postnuptiale) et font de nouveau étape dans le Zwin.


Des sentiers pour cavaliers ou cyclistes (une très bonne idée pour parcourir de grandes distances plus facilement) permettent de visiter la réserve naturelle en périphérie.

Zwin Centre nature (un nouveau centre est en construction)

  • Possibilité de visiter la réserve avec un guide, la promenade dure environ 2 heures. Pour les écoles et associations socio-culturelles : 60 €;


  • Il y a également chaque dimanche matin dès 10 heures précises des visites guidées (familiales) pour groupes avec un guide nature spécialisé permettent de découvrir la réserve (durée 2 heures). Participation : de 6-11 ans : 1,00 € et à pour les plus de 12 ans et 60+: 2,00 € (entrée et guide compris).


Autres observations :

Flore des estrans : salicorne, halimione portulacoïde (obione faux-pourpier ou arroche faux pourpier), statice des limons


Infos :

+ 32 (0) 50 60 70 86


2) Étang de Virelles


Où : près de Chimay, un site de 138 hectares


Quoi : des dizaines d’espèces en toute saison (263 en tout), avec les anatidés, canards, grèbes, foulques, passereaux…


Quand : toute l’année (Aquascope fermé le lundi)


Coordonnées GPS : 50° 04' 07 "N 4°20'43.7" E


Non loin de Chimay, l’étang de Virelles se trouve à la limite de deux régions naturelles, la Calestienne et la Fagne.


La première est une étroite et longue bande calcaire qui s’étire d’ouest en est, de la France jusqu’à la frontière allemande.


Tandis que la seconde n’a rien à voir avec les Hautes-Fagnes du massif ardennais (avec leur biotope de tourbières et de petites forêts) car cette Fagne-ci désigne simplement une zone fangeuse et marécageuse.


Quant à l’étang de Virelles, il est la juxtaposition de plusieurs zones humides dont une zone principale entourée de mares et de roselières.


Son existence remonte au 15e siècle quand il servait de réservoir à l’eau qui devait alimenter, par sa force motrice, des forges situées à proximité.


Le sud de l’étang est une zone récréative dédiée au grand public tandis que le nord est destiné à la conservation de la nature.


Quelques postes d’observation permettent d’y avoir une vue d’ensemble tandis que les zones nord, est et ouest sont couvertes de roselières avec des prairies et de petites forêts humides.


Le site est géré par Virelles-Nature et l’Aquascope, un centre d’interprétation qui permet de bien comprendre les enjeux de ce coin de nature, est ouvert au public toute l’année (sauf les lundis).


Des sentiers aménagés permettent de découvrir une partie du site tandis qu’il est parfois possible de visiter l’étang en canoë accompagné par un guide de Virelles-Nature, notamment lors des « aubes sauvages » (balades en barque pour observer le réveil de la nature avec les chants d’oiseaux).


Il y a également des crépuscules contemplatifs organisés au printemps. Dans le premier cas, les rendez-vous ont lieu à partir de 4h30 pour une durée de trois heures (avec le petit déjeuner inclus).


En hiver, une partie de la roselière est fauchée et tous les trois ans se déroule la vidange de l’étang...


Pratique:


Fermé le lundi sauf jours fériés et vacances. Du 15/03 au 30/06 et du 1/9 au 15/11, ouvert du mardi au dimanche (de 10 à 17h).


Fermé le lundi (sauf fériés et vacances scolaires). En juillet et août: ouvert tous les jours de 10h à 19h. Du 16/11 au 14/03 : ouvert uniquement pour groupes sur réservation.


Des expos, des conférences et des festivités sur divers thèmes se déroulent régulièrement du printemps à l’automne.


Aquascope de Virelles (Virelles Nature asbl)

Rue du lac, 42 – B 6461 Virelles

Tél +32 (0) 60 21 13 63

Mail : info@aquascope.be - Site :


Autre site intéressant, les marais d’Harchies, non loin de Couvin.


2) Pays-Bas


Avec l’embouchure de trois grands fleuves européens (Rhin, Meuse et Escaut) au sud du pays (dans la province de Zélande), les biens nommés Pays-Bas sont une terre d’accueil pour d’innombrables espèces d’oiseaux.


Ceux-ci y trouvent nourriture, abri et repos aux abords des nombreux lacs, polders, chenaux, étangs, bords de mer et petites forêts qui ont un statut de réserves naturelles et/ou de parcs nationaux.


Malgré une urbanisation importante, certaines régions sont restées intactes et plus sauvages encore, comme les cinq îles de la mer des Wadden (ou îles frisonnes) qui offrent chacune leurs paysages fantastiques et sauvages de bouts du monde.


Autant de petits coins de bonheur dédiés aux amateurs d’oiseaux, d’observations ornithologiques et de nature.


Au programme des observations : oiseaux marins, migrateurs et hivernants, sans oublier les colonies de phoques. Depuis l’île de Texel au sud jusqu’à Schiermonnikoog au nord-est, ces cinq îles offrent leurs réserves, plages immenses et souvent sauvages (surtout hors saison estivale) à l’observation.


Baignées par la mer du Nord à l’ouest et par les hauts fonds de la mer des Wadden peu profonde, deux d’entre elles accueillent chacune un parc national : Texel (prononcer tessel) avec ses prés salés et ses dunes (Duinen van Texel) et Schiermonnikoog avec son parc national constitué également de dunes, de vasières et de marais salants.


Les autres îles offrent également, comme la petite Vlieland, de belles opportunités pour les observations ornithologiques.


Du sud-ouest au nord-est: Texel, Vlieland, Terschelling, Ameland et Schiermonnikoog


Les îles sont facilement accessibles en ferry (nombreux voyages quotidiens). En haute saison (vacances scolaires ainsi que les mois de juillet et d’août), certains trajets nécessitent une réservation et il y a des bouchons surtout à Texel (à l’aller ou au retour selon les dates)…



Île de Texel


Quoi: parc national de plages, vasières, estrans (slikke et schorre)


Quand : toute l’année mais printemps et automne propices aux migrations (l’île’ est très touristique en été)…


Coordonnées GPS: 52° 57' 46.7" N 4° 46' 43.6" E (ferry)

Texel et le parc national avec De Slufter


Les dunes et plages de cette île, touristique, sont faciles d’accès. Des routes y mènent et permettent d’accéder directement aux espaces naturels.


Il faut savoir que le parc national tolère les déplacements libres sur les plages avec ici et là, l’installation de restaurants et bars de type « paillotes ».


Elles ne nuisent en rien à l’avifaune qui préfère les dunes tandis que certaines zones sont protégées ou à l’accès limité selon les saisons.


A part les plages, il est demandé aux piétons, cyclistes, cavaliers, etc. de n’emprunter que les chemins qui leur sont dédiés.


Quelques sites d’observation sont disséminés le long de la côte ouest de l’île, mais il ne faut pas négliger les plans d’eau à l’est de l’île, hors du parc, riches en observations également.


Epinglons, le long de la côte ouest, les sites « de Slufter » et « de Muy » au nord-ouest.


De Slufter est traversé par des chenaux envahis par les marées, lesquelles, quand elles sont importantes, inondent profondément les zones de vase (slikkes) et les prés salés (schorres) où cohabitent de nombreuses espèces d’oiseaux.


Des postes d’observation permettent d’observer les bernaches, oies (moisson, toundra), tadornes, canards (siffleur), eiders à duvet, macreuses noires, huîtriers pies, avocettes, pluviers dorés, vanneaux, bécasseaux (variables), barges rousses, sternes, goélands, courlis, busards (saint-martin), faucons et de nombreux passereaux…


D’autres lieux de l’île (également côté orirental) comme Utopia, Noordkop, de Bol, Krassekeet, Wagenjot, Ijzeren Kaap, Dijkmanshuizen, Ottersaat, Waal et Burg, Mokbaai, de Petten, de Geul, Horsmeertjes, offrent des milieux variés (dunes, buissons, oyats…) également riches en observations.


Parcourir l’île à l’aube est intéressant pour croiser les rapaces posés sur les piquets, les envols d’oies, etc.


Infos (en néerlandais ou anglais) sur :


Île de Schiermonnikoog

Quoi: parc national constitué de plages, vasières, estrans (slikke et schorre)


Quand : toute l’année mais printemps et automne propices aux migrations


Coordonnées GPS : 53°28'08 "N 6°12'06 "E


Du 15 avril au 15 juillet, certaines zones sont fermées (nidification


Idée de voyage :

Cette agence organise chaque année des séjours ornithologiques sur deux îles hollandaises https://www.escursia.fr/


Autres observations aux Pays-Bas :

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