Où : L’île de Bornéo (partagée entre Malaisie, Indonésie et Brunei) est un paradis de nature avec de nombreux milieux propices à l’observation des oiseaux, depuis le Mont Kinabalu en passant par la Rafflesia Forest Reserve (Crocker Range) jusqu’à la forêt pluviale de Danum Valley…
Quoi : milieux humides et forestiers jusqu’aux forêts plus fraîches d’altitude.
Quels oiseaux : innombrables passereaux forestiers, rapaces, calaos…
Quand : toute l’année avec une période plus humide d’octobre à mars
Carte schématique de Bornéo avec
1) le mont Kinabalu 2) la Rafflesia forest et 3) la Danum valley
Dans la réserve forestière de Rafflesia (où se trouve l'incroyable rafflésie, la plus grande fleur au monde qu’il est possible d’observer mais sans garantie) s’observent d’innombrables passereaux comme le bulbul de Bornéo, les barbus et barbicans (barbus montagnards, cousins des toucans), le superbe oiseau-feuille vert (Bornean Leafbird), etc. ad
Non loin, le mont Kinabalu avec 4.095 m, est le plus haut relief entre la Nouvelle-Guinée et l’Himalaya. Le mont est pris d’assaut par une forêt luxuriante riche en orchidées endémiques et en nombreuses espèces d'oiseaux fascinantes autant qu’originales aux formes et couleurs improbables.
Quel que soit le milieu même si bon nombre préfèrent la fraîcheur des hauteurs comme les barbus et barbicans (barbets), le barite chauve (bristlehead), quelques espèces de verdins (leafbirds), quelques représentants de la famille des nectariinidés (cousins des soui-mangas) dont l’Arachnothera (spiderhunter), les trogons (élégants oiseaux colorés) et l’étrange eurylaime (broadbill)…
Pas moins de 8 espèces de calaos (!) font courir les amateurs ainsi que l’élégante cigogne de Storm, l’incroyable calobate radieux, le serpentaire du Kinabalu (Kinabalu serpent eagle), les perdrix (rouloul sanglant ou Crimson-headed partridge), la torquéole de Bornéo (red-breasted partridge), etc., etc. !
Au cœur de la Danum Valley, le feu d’artifice se prolonge avec les espèces précitées, la brève à tête bleue (blue-headed pitta)…
Un paradis pour ornithologues.
singe nasique
rafflésie (en fleur)
orang-outan
Des circuits sont organisés (en anglais) au nord de Bornéo par Birdtourasia http://www.birdtourasia.com et http://borneobirds.com/
Papouasie-Nouvelle-Guinée : Vallée de Tari, Kiunga, Parc national de Varirata,
Où : A l’est de l’île de Nouvelle-Guinée (partagée entre l’Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou « PNG ») se trouve la République de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui abrite de nombreux sites forestiers dont la vallée de Tari mais également les environs de Kiunga ainsi que de nombreux petits sites le long des Highlands (châine montagneuse centrale)
L’île de Nouvelle-Guinée avec l’état de PNG
PM (Port Moresby) avec (1) Tari valley Kiunga et (2) Parc national de Varirata
Quoi : Divers milieux forestiers habités par d’innombrables espèces colorées. Un bout du monde à un prix plutôt élevé…
Quels oiseaux : parmi un éventail incroyable d’espèces, la star incontournable est l’oiseau de
paradis (une quarantaine d’espèces) avec son plumage mirifique et ses parades nuptiales extraordinaires.
La région est le plus beau des sanctuaires avec une quinzaine d’espèces sur les 40 existantes dans ce coin d’Asie. Mais on y observe également les « oiseaux jardiniers » (Ptilonorhynchidae ou Bowerbirds) et autres merveilles colorées autant qu’exotiques.
Quand : toute l’année (haute saison plus fréquentée de juin à septembre)
Comment : la plupart des vols qui se posent à Port Moresby viennent de Brisbane, Australie.
Rêve de tout ornithologue en quête de son graal, l’observation de l’oiseau de paradis est l’un des ultimes défis que l’ornithologue amateur ou pro (quelque peu fortuné) pourra s’offrir.
Et sous certaines conditions car le paradis et son oiseau emblématique… ne sont pas toujours facilement accessibles.
Les observations sont parfois rendues difficiles du fait de l’obscurité relative des forêts tandis que cet oiseau farouche ne se laisse pas facilement approcher…
Quant aux images d’oiseaux danseurs (« moon danse » et autres parades incroyables), elles n’ont été captées par des professionnels que grâce à de lourds et patients investissements en temps et en matériel sans parler des acrobaties pour les installations, etc.
Parmi les oiseaux de paradis visibles dans le coin, épinglons le paradisier à queue courte (Short-tailed Paradigallas) mais également le paradisier bleu (Blue bird of paradise), le paradisier fastueux (Black Sicklebill), le paradisier de Stéphanie (Stephanie’s Astrapia), le sublime paradisier de Raggi (Raggiana bird of paradise).
Ajoutons le râle de Forbes (Forbes’s Forest-Rail) sans oublier les espèces de perroquets et perruches à ailes vertes (Papouan king parrets), les loriidés incroyablement colorés (lorekeets) et quelques curiosités ailées comme l’échelet papou, la harpie de Nouvele-Guinée (New Guinea Harpy Eagle), les oiseaux jardiniers (Flame Bowerbird), etc. Autant d’émerveillements à découvrir lors d’un voyage là-bas.
Quelques sites sur la Papouasie
Un compte-rendu très intéressant sur