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Marsupiaux : kangourou, wallabie, koala, wombat, ornithorynque, diable de Tasmanie. Où les voir ?

Dernière mise à jour : 28 déc. 2021



Kangourous, wallabies, koalas ou wombats ne sont que quelques noms d'un même groupe animal au look des plus sympathiques: les marsupiaux.


Cette lignée de mammifères est beaucoup plus vaste que ces quatre compères et regroupe également des animaux aussi différents l’opossum de Virginie ou le ‘‘manikou’’ de Martinique. Du grec "marsipos" qui signifie petit sac, les marsupiaux sont caractérisés par la poche abdominale de la femelle, appelée marsupium.


C'est dans celle-ci que se trouvent les mamelles qui nourriront un seul petit. Minuscule et lové dans la poche après sa naissance, celui-ci va y grandir et s'y développer (à la naissance, le petit doit trouver son chemin jusqu’à la poche)…


L'exemple le plus connu de poche ventrale est celle du kangourou, le plus célèbre représentant avec le koala. Les marsupiaux présentent des variations de tailles importantes, depuis les plus petits (de la taille d'une souris) comme les opossums jusqu'aux plus grands, les kangourous (qui approchent la taille d'un être humain).


Si l'immense majorité des marsupiaux vit en Australie, en Tasmanie ou en Nouvelle-Guinée, les opossums par exemple vivent sur le continent américain (Nord et Sud) ainsi que dans les Caraïbes, la plupart en forêt ou dans la savane.


Tous voient leur environnement naturel diminuer. Les observer dans la nature devient dès lors de plus en plus difficile mais reste encore possible pour bon nombre d'entre eux.


Kangourous et wallabies

Le kangourou est le plus célèbre des marsupiaux et l'emblème du seul pays qui l'accueille: l'Australie. Sa famille compte quatre espèces : le Kangourou gris, le Kangourou roux, le Kangourou géant et le Kangourou antilope.


On estime la population des kangourous à plus de 30 millions, voire au-delà des 50 millions avec des pics à 60 millions ! Ils vivent dans la plupart des zones rurales et sauvages du pays mais parfois très près des agglomérations.


La plupart se rencontrent dès lors facilement et bon nombre sont habitués à la présence humaine. On le rencontre en nombre notamment dans le Sud-Est de l’île…


En Australie du Sud, c'est dans la chaîne des Flinders Ranges (1) et sur l'île de… Kangaroo (2) dont la savane a été en partie détruite par les incendies de 2020.


ON les rencontre dans la province de Victoria, notamment dans les Monts Grampians (3) et à Anglesea (4) sur la Great Ocean Road qu'on le rencontre. Un peu plus à l’est, on les voit en nombre également dans les parcs nationaux de Namadgi et Kosciuszko (5) ainsi que sur les plages de Pebbly Beach (6).


Idem sur l'île de Maria Island en Tasmanie. Ils se voient souvent dans l'outback (à savoir les grands espaces désertiques) et… le long des routes.


Epinglons dans ce guide l’un des sites les plus favorables à son observation à l’état sauvage (même si en général, il craint peu la présence de l’homme): le parc national

de Murramarang (7).


Quant aux wallabies, beaucoup plus petits, ils sont très répandus dans tout le pays, avec une prédilection pour les régions rocheuses et escarpées plus sauvages, comme les Flinders Ranges dans le sud, dans les parcs nationaux de Namadgi et Kosciuszko dans les Alpes australiennes ainsi qu'au cœur du parc national de Freycinet en Tasmanie.


Mais ils peuvent être observés lors des visites destinées à voir les kangourous et les koalas.


Koalas

Avec ses petits yeux noirs et ses airs de peluche dodue, cet animal « craquant » se nourrit essentiellement de feuilles d'eucalyptus, qu'il est le seul mammifère à pouvoir digérer.


On le rencontre plutôt sur la côte orientale de l'Australie, notamment dans la réserve naturelle de Tidbinbilla, près de Canberra ainsi qu'à Port Stephens en Nouvelle-Galles du Sud, sans oublier le sanctuaire Lone Pine Koala au cœur du merveilleux Queensland.


Les koalas s'observent également sur Phillip Island dans le Victoria et dans le parc national de Yanchep, à l'ouest du pays.


Aussi sympathique qu'il soit, le koala subit lentement mais sûrement les conséquences de la déforestation ainsi que les incendies, la confrontation avec une urbanisation croissante, sans oublier certaines maladies.


Mais il est encore possible de le rencontrer à l'état sauvage.


Où : près de Melbourne


Quoi : diverses réserves et lieux de protection


Quand : toute l’année


De nombreuses excursions permettent d'observer les koalas, au Yangs Regional Park (1) l'un des endroits les plus proches de Melbourne pour leur observation.


Des éco-tours d’une journée y sont organisés notamment par la société Echidna walkabout, spécialisée dans les circuits et les voyages d'observation en Australie. La société propose également de découvrir la faune du Gippsland et de Raymon Island, lors d'un circuit de 4 jours dédié à la vie sauvage.


La Great Ocean Road qui part de Kennet River et suit la Grey River Road, permet de les observer.


Qui: Le voyagiste Bunyip Tours y propose des excursions à la journée au départ de Melbourne. Infos: www.bunyiptours.com


Un peu plus loin, Cape Otway et la luxuriante forêt du Great Otway National Park (2) sont un paradis des koalas, que l’n peut observer le long de la Lighthouse Road.


Il est possible de faire une halte pour la nuit à l’écolodge Bothfeet ou au Great Ocean Ecolodge, lequel organise un programme de protection au Conservation Ecology Centre.


Le centre a comme projet le rachat de Manna Gum Reserve (3), territoire contigu au Great Otway National Park, pour agrandir la zone de protection destinée aux marsupiaux de la région.


Un peu plus loin, la superbe Réserve Naturelle de Tower Hill (4) est située au cœur d’un ancien cratère de volcan. Les lieux voient séjourner plus de 200 koalas ainsi que des kangourous.


Le centre de visite Won Gundidj donne quelques informations sur leur vie et leur observation.


Koalas en danger…

Malgré son côté adorable, le koala souffre de l'urbanisation galopante dans certaines régions de l'est australien et subit de plein fouet les incendies qui s'y produisent.


Un hôpital pour koalas? Oui, cela existe! Du côté de Port Macquarie (au nord de Sidney). C'est le Koala Hospital and Study Centre, qui hélas, ne manque pas de travail.


Il se visite tous les jours, de 8h à 16h avec nourrissages à 8h et 15h. P‎our aider à son bon fonctionnement, il est possible de financer le travail des vétérinaires et des bénévoles avec des dons ou d'adopter virtuellement un koala

Koala Hospital & Study Center 'Roto House' Macquarie Nature Reserve Lord Street Port Macquarie NSW 2444 Australia Tel. (02) 6584 1522


Wombats

Cet animal qui peut dépasser les trente kilos est un fouisseur assez difficile à apercevoir dans la nature.


Seuls les parcs nationaux du sud australien comme le Blue Mountains et le Kosciuszko en Nouvelle-Galles du Sud, ainsi que le Wilsons Promontory dans le Victoria offrent les meilleures chances de l'observer.


En Tasmanie, c'est le Parc national de Cradle Mountain-Lake St Clair qui permet des observations.


Bizarreries de la nature Quasi tous les mammifères sont euthériens (ou mammifères placentaires), ce qui signifie qu'ils ont un placenta (qui enveloppe le petit dans le ventre de sa mère).


Les non-euthériens (qui n'ont qu'un placenta rudimentaire) sont répartis en deux groupes: les métathériens (ou marsupiaux) et les protothériens qui sont sans-doute les mammifères les plus étranges au monde.


Ces derniers ne comptent qu'un ordre, les monotrèmes avec deux représentants: l'ornithorynque et l'échidné à bec court.


L'ornithorynque

L'animal le plus connu de l'ordre des monotrèmes est une énigme vivante. Avec son bec de canard, ses pieds palmés, sa queue de castor et sa fourrure imperméable, il pond des œufs et allaite ses petits...


C'est l'ornithorynque (platypus en anglais), l'un des animaux les plus étranges de la faune terrestre semi-aquatique. D'une taille variant entre 40 et 60 centimètres, il fréquente discrètement les berges de rivières et habite dans les galeries qu'il a creusées.


Très craintif, il se nourrit de larves, d'insectes, de vers, de mollusques, de crustacés, de têtards, d'œufs et de petits poissons.


Il a une activité crépusculaire ou nocturne et ne sort quasi jamais de l'eau sauf pour se reposer dans son terrier.


Il est donc très difficile à observer, même si sa rencontre est toujours possible. Il vit sur la côte orientale de l'Australie et en Tasmanie, près des petits cours d'eau tranquilles et des rivières de moins de cinq mètres de profondeur.


Où l’observer ?

La réserve naturelle de Tidbinbilla (près de Canberra), le parc national de Great Otway dans le Victoria, notamment du côté du Lac Elizabeth ainsi qu'au nord de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland.


En Tasmanie, c'est dans le parc national de Cradle Mountain-Lake St Clair qu'il est visible.


Echidé à bec court

Quant au fourmilier épineux (ou échidné à bec court), l'autre monotrème, il présente une longue langue collante ainsi qu'un abondant pelage épineux et de nombreuses épines qui poussent sur le dos, comme chez porc-épic. On peut l'observer à Kangaroo Island.


Réserve de Tidbinbilla


Le diable de Tasmanie

Le diable de Tasmanie est en effet un marsupial. Il ne vit qu'en Tasmanie et ne semble pas le plus sympathique des marsupiaux… tant il a l'air féroce.


Sa mâchoire à la dentition impressionnante est capable de broyer des os et son agressivité sans pareil lui a donné son nom. De la taille d'un chien, sa tête mélange l'aspect d'un canidé et d'un ours.


De constitution massive, cet animal est également caractérisé par une fourrure noire et une odeur forte qu’il dégage parfois quand il est stressé.


Plutôt crépusculaire pour chasser ou se nourrir de charognes, il a un tempérament excessivement belliqueux, même envers ses congénères, en période de rut ou simplement pour marquer son territoire et même quand il se nourrit…


Pas besoin de décrire davantage ce véritable « diable », plutôt mal-aimé. Un grand danger plane sur son espèce car cet animal souffre hélas d'une maladie qui se transmet lors des morsures, lesquelles tuent l'animal en moins de six mois.


Quasiment les trois quarts de la race ont été décimés ces dernières décennies. Il n'existe ni traitement, ni vaccin. On pense que leur isolement sur l'île a atténué leur diversité génétique ainsi que leur système immunitaire.


La seule solution trouvée jusqu'à présent a été d'en isoler quelques individus sains dans un refuge, créé en Australie, à Tomalla Station, au nord de Sydney.


Située au cœur d'un parc national, la ferme Devil Ark (arche du diable) est destinée à élever des spécimens non infectés. Pour le moment, il y en a une centaine. Bon an mal an, l'espèce s'y reproduit et devrait atteindre les 500 individus d'ici quelques années.


Si le programme donne ses fruits, l'espèce pourrait survivre sur son île dans les décennies à venir...




Quelques sites


Le tour opérateur Biosphere Expéditions propose des circuits scientifiques et d'études pour mieux connaître des petites espèces de marsupiaux, comme les… quokkas, quolls et autres quendas.


Ces noms inconnus cachent des espèces discrètes et attachantes, dignes représentantes des marsupiaux mais peu connues, qui méritent d'être mieux étudiées pour être mieux protégées.


Cela se passe du côté de Western Australia’s Walpole Wilderness.

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