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Les grands singes… Si proches, si complexes, si attachants

Dernière mise à jour : 29 déc. 2021



On appelle « grands singes » (nous suivons ici la terminologie anglo-saxone) qui parle de « great apes » en évoquant tous les primates anthropomorphes, un mot compliqué pour désigner simplement les singes dont l'aspect et la démarche ressemblent à celle de l'homme.


Il en existe une douzaine d’espèces, avec les gibbons. Mais ceux qui nous intéressent particulièrement et qui valent le voyage pour les observer de près se regroupent en quatre familles : les chimpanzés, les bonobos, les gorilles et les orangs-outans.


Comme eux, nous faisons partie de la famille des hominidés. Les grands singes ont des capacités intellectuelles élevées et peuvent également se déplacer en marchant sur leurs deux pattes arrière. L'autre particularité qui les différencie souvent des petits singes est le fait qu'ils n'ont pas de queue.


On dénombre quatre familles de grands singes. Ce sont les gorilles, les chimpanzés, les bonobos et les orangs-outans. Les trois premières vivent en Afrique tandis que les orangs-outans vivent essentiellement en Asie. Toutes partagent avec l'espèce humaine plus de 98 % de son code génétique.


Hélas, d'innombrables menaces pèsent sur ces animaux extraordinaires et fragiles. Le braconnage et la déforestation en sont les deux principales. Des mesures sont prises pour tenter de les protéger, voire simplement de les sauver d'une disparition pure et simple.


Le tourisme peut énormément contribuer à les sauver car il permet de protéger des régions, d'acheter des zones boisées et d'y développer des infrastructures, de maintenir celles qui existent déjà, grâce à la présence de ces animaux.


Les retombées sont énormes en termes de main-d’œuvre et en personnel (gestionnaires, scientifiques, guides, surveillance…) qui concernent souvent les populations locales, de plus en plus impliquées.


Il va de soi que des mesures drastiques doivent inclure la lutte contre la déforestation et le braconnage pour la viande de brousse et les trophées ainsi que contre les trafics en tous genres dont le but est de livrer ces animaux à certains zoos peu scrupuleux ou pire, à quelques particuliers en mal d’animaux exotiques.


Grâce à la convention CITES, la demande des zoos n'existe quasi plus et celle des particuliers a un peu diminué. Mais la victoire n'est pas encore acquise, loin de là.


Certains pays ont élaboré des lois remarquables de protection, avec le renforcement des parcs nationaux et la présence accrue de guides ou personnel de protection, ainsi que la lutte contre le braconnage et des lois contre la déforestation.


Mais d'autres pays ravagent leurs forêts, voire leurs parcs nationaux comme si de rien n'était (notamment en Asie pour les orangs-outans) avec la destruction de populations entières de singes, chassées hors du parc, littéralement exterminées ou livrées comme animaux domestiques.


Bref, le chemin est encore long pour ces animaux et devra surtout passer par une conscientisation nécessaire: celle des décideurs politiques et des grands propriétaires, des actionnaires de sociétés et autres multinationales…


Tous les grands singes ont leur héroïne ! Observer de près des animaux si attachants peut engendrer un coup de foudre ou une longue histoire d’amour… Celle-ci se traduit par l'envie de vivre à leurs côtés pour les comprendre et surtout les protéger.


C'est ce qui s'est passé avec des biologistes envoyées par des universités, qui lors de leur mission n'ont pas résisté à… l'appel de la forêt et de certains de ses hôtes si attachants. Ces personnes ont quasi tout plaqué et sont restées sur place pour s’engager à vie et devenir en quelle que sorte des héroïnes de la nature, ayant pris fait et cause pour les grands singes.

La plus célèbre est Diane Fossey pour les gorilles, qui l'a payé de sa vie, assassinée par des braconniers en 1985. Il y a également Jane Goodall pour les chimpanzés, qui œuvre toujours avec acharnement pour leur protection, voyageant d’un continent à l’autre et courant entre les universités, les colloques et les conférences.


Des femmes moins célèbres et tout aussi héroïques ont également œuvré pour le bien des singes: Claudine André pour les Bonobos en RDC, Biruté Mary Galdikas (pour les orangs-outans) à Bornéo, Stella Brewer (chimpanzés), les Siddle en Zambie…

Diverses fondations ont été créées et poursuivent leur travail opiniâtre pour protéger ces animaux et toujours mieux les faire connaître.


Il est également possible de les aider via des dons ou en en s'inscrivant à des séjours (dédiés aux simples amateurs mais également aux chercheurs, biologistes et scientifiques) dans quelques parcs d'Afrique et d'Asie. Attention au coup de foudre… www.janegoodall.org www.chimprehab.com (Stella Brewer)

Où voir les grands singes dans le monde ?


Deux continents les accueillent, l’Afrique et l’Asie


Chimpanzés, bonobos et gorilles s’observent en Afrique tandis que les derniers orangs-outans s’observent (difficilement) en Asie.


Voir les chapitres

chimpanzés avec 7 grands sites


bonobos avec 3 grands sites


gorilles avec 7 grands sites


orangs-outans avec 5 grands sites


Consignes d'approche des gorilles L'entrée dans les parcs est proscrite aux personnes en dessous de 15 ans et à ceux qui ont un simple rhume, des problèmes de diarrhée ou toute maladie contagieuse;

Dans certains parcs, il faut parfois couvrir son nez et sa bouche d'un masque chirurgical durant la rencontre (prévu et donné par les gardes) comme au Parc national de Kahuzi-Biega.

Les visiteurs ne doivent pas dépasser le nombre de 8 à 10 personnes, lesquelles doivent rester groupées et alignées (ne jamais encercler les gorilles);

Ne pas les approcher à moins de 8 mètres;

Ne pas utiliser de flash (s'il est automatique ou "ingérable", demander de le désamorcer à un photographe ou une personne du groupe);

Ne pas faire de bruit et de gestes brusques;

Ne pas manger ou boire à une distance d'au moins 200 mètres des gorilles;

Il est interdit de fumer n’importe où dans les parcs de la chaîne des Virunga (Rwanda, Ouganda, RDC) et à Bwindi ;

Se détourner des gorilles si l'on doit éternuer ou tousser. Ne pas laisser de déchets et les emporter;

Eviter d'avoir un besoin pressant en présence des gorilles et si possible avoir géré ce détail avant la visite… Sinon, en parler aux rangers et dans tous les cas, s'éloigner des gorilles;

Ne pas rester plus d'une heure en présence des gorilles;

Ne pas cracher dans le parc, utiliser le cas échéant un mouchoir.

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