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Les gnous, voyageurs tous risques. Où les voir dans le monde

Dernière mise à jour : 30 déc. 2021



A l’évocation du mot « gnou » surgissent des images de longs cortèges d’animaux en migration avec d’incroyables traversées de rivières sous l’attaque des crocodiles…


Mais bien d’autres moments de la vie des gnous peuvent s’afficher également, plus paisibles, comme ceux où les animaux broutent tranquillement l’herbe de la savane nourricière avec leurs petits, en présence des éléphants, des rhinos, des girafes, des gazelles, des buffles...


Et bien-sûr, des prédateurs. Ces derniers rappellent que la lutte pour la survie, ici comme ailleurs, est omniprésente.


Les lions, léopards, guépards voire les hyènes guettent nuit et jour. Mais les gnous vivent en groupe et leur nombre les protège.


De plus, ils sont robustes et puissants. Ils ne craignent quasi rien tant ils sont vigoureux et aptes à courir rapidement.


Ceci dit, les plus faibles, les plus chétifs ou les plus vieux, les malades et les blessés finiront par nourrir les rois de la savane et les autres félins, puis les hyènes, les vautours et ainsi de suite. De quoi donner ces images intemporelles de la vie en pleine savane.


Des images dans toute leur splendeur qui racontent le cycle immuable de la nature sauvage.



Deux espèces

Le gnou (en anglais wildebeest) est une espèce de bovidé du genre connochaetes. Il s’agit d’une antilope (malgré ses apparences) représentée seulement en deux espèces dont la plus commune est le gnou bleu (ou à queue noire) (connochaetes taurinus), visible dans une grande partie de l'Afrique orientale et australe.


C’est celle-ci qui intéresse et fascine les voyageurs lors des safaris et ses migrations.

L’autre espèce est le gnou noir (connochaetes gnou) ou à queue blanche. Celui-ci ne vit qu’en Afrique du sud.



Où et quand les voir ?

Les gnous sont facilement visibles lors d’un voyage en Afrique orientale et durant les safaris où ils font quasiment partie des paysages de savane, quelle que soit la saison.


Hélas, des bruits courent quant à davantage de chasse à leur encontre, voire la volonté de contrôler les troupeaux pour leur viande…


Mentionnons par exemple la migration des gnous au Botswana, aujourd’hui entravée par les « cordons » (ou clôtures vétérinaires), qui ont provoqué de véritables hécatombes.


Quoi qu’il en soit, si l’on peut observer en toute saison des gnous ou des petits groupes un peu partout dans les parcs où ils font partie du bestiaire classique à admirer, c’est surtout lors de leur migration que l’on appréciera ces immenses colonnes d’animaux.


Ces grands moments de la vie africaine voient des centaines de milliers (voire plus d’un million parfois) de gnous se déplacer vers de meilleurs pâturages los d’un long itinéraire semé d’embûches.


Le Serengeti compte une quarantaine de sites d’hébergements qui vont du lodge au « tented camp », fixe ou itinérant, de luxe ou… super luxe. La plupart sont joignables par des des pistes de brousse et certains ont des pistes d’atterrissage.



Aux questions où, quand et comment, voici quelques éléments de réponse…

Leur migration qui se fait avec d’autres mammifères (zèbres, antilopes) n’a d’autre finalité qu’une quête de nourriture.


Celle-ci s’explique alors que l’herbe se fait rare et que la sécheresse commence à sévir (ces animaux ont besoin de boire plusieurs litres d’eau par jour).


Car contrairement à une idée reçue ou parfois mal expliquée, les animaux ne cherchent pas la pluie mais ses résultats, à savoir une végétation généreuse et abondante qui les nourrira quelques mois plus tard (ce qui est le cas de tous les autres mammifères migrateurs)…


En attendant les prochaines pluies nourricières, les gnous savent de manière immuable que des zones situées plus au nord sont riches en herbages, notamment au nord du Serengeti et dans le Masai Mara.


Ils prendront dès lors une direction nord-ouest ainsi que des passages, souvent immuables.


Les hardes de gnous sont accompagnées par de nombreux autres herbivores comme les gazelles (presque un demi-million), les zèbres (presque 300 000!)… et les prédateurs qui suivent temporairement les troupeaux.


dans un voyage qui se déroule de manière circulaire de plus de 1000 km (et davantage) lors d’un déplacement collectif époustouflant.


Pour faire simple, cette migration se déroule dans le parc du Serengeti dans les sens des aiguilles d’une montre entre la Tanzanie et la Réserve nationale de Masai Mara au sud du Kenya.


Mais la migration reste tributaire des conditions climatiques et des réactions des animaux, toujours imprévisibles.


Si les périodes et les itinéraires sont plus ou moins similaires d’année en année, aucun calendrier n’est jamais sûr.


Il est arrivé des années où cette migration se faisait avec un décalage dans le temps de plusieurs semaines et/ou en ordre dispersé avec des mouvements imprévisibles à travers le Serengeti ou des retards aléatoires selon les conditions de nourrissage.


Pluviosité du Serengeti, du Ngorongoro et du Masai Mara

On observe facilement le pic de la saison des « grandes pluies » en avril et celui des « petites pluies » en octobre (d’après Fungstone statmet).


Ces pluies sont la garantie d’excellents pâturages dans quelques semaines


Chronologie de la migration : où, quand, comment…

Janvier et février


A cette période de l’année, la grande majorité des gnous est concentrée à l’est et au sud-est du Serengeti ainsi que dans la grande zone de conservation du Ngorongoro (NCA Conservation area).


Le NCA a une surface de plus de 8.000 km² qui englobe la caldera du volcan éteint mais s’étend bien au-delà, offrant des paysages extraordinaires d’animaux dans la savane pour des spectacles inoubliables.


Les animaux profitent de la végétation qui s’est développée suite aux petites pluies tombées il y a quelques mois. Ce temps sec est propice à la naissance des zèbres en janvier suivie par celle des gnous en février où plusieurs centaines de milliers de femelles vont mettre bas…


Tout ce petit monde va profiter de la nourriture encore abondante trouvée sur place, le temps de prendre des forces.


Mais petit à petit, l’herbe se fait rare et le cycle migratoire va bientôt commencer.


D’innombrables lodges et « tented camps » (caps de tentes de luxe) se trouvent dans diverses parties des parcs…


Entre décembre et mars, c’est le moment de découvrir les immenses plaines du sud du Serengeti ainsi que la région de N’dutu située à l’ouest de la zone de conservation du Ngorongoro et bien sûr cette splendide zone de conservation


è N’Dutu wildlands Camp

Ce camp itinérant se décline en tentes de luxe. Proposé par Tanzanie authentique.


è N’Dutu safari lodge

Bien que ce lodge ne soit pas sur la migration, ce lodge offre la possibilité d’admirer les troupeaux de gnous et les naissances en février.


Arrivés dans la région en décembre, ils vont séjourner dans les parages jusque fin avril début mai.


Les autres périodes, des gnous qui restent sur place se rendent autour des points d'eau et des marais de N’Dutu...


è Ngorongoro Tented lodge et Natron river lodge…


Mars et avril

Les animaux commencent à se regrouper et à se déplacer vers l’ouest, comme attirés par un irrésistible appel.


La saison des « grandes pluies » sur la zone a débuté avec plus de 155 litres au mètre carré et verra cette période très humide marquer les paysages avec parfois des inondations et des sentiers momentanément coupés.


Quant aux effets sur la végétation, ils ne seront visibles que dans plusieurs semaines… En attendant, les pistes peuvent être difficiles et boueuses même si les pluies ne sont pas continues et offrent des ciels et des ambiances appréciées par les photographes.


Et les tarifs sont encore attractifs à cette période située en basse saison…


Mai

Certains considèrent ce mois comme le vrai départ de la migration. La nourriture s’est appauvrie et les pluies diminuent.


Les groupes de gnous se rejoignent petit à petit et le mouvement se renforce vers l’ouest.


Les animaux arrivent dans le Western Corridor et suivent la rivière Mbalaqeti qui s’écoule quasi parallèle à la rivière Grumeti plus au nord.


La longue procession peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres (jusqu’à 40) et offre l’un des spectacles les plus grandioses de la nature. Quelques lodges et camps permettent d’être proche de la migration.


è Grumeti Migration Camp


è Mbalageti Safari Camp et Tented Camp




Juin et juillet

Avec le mois de juin, les pluies ont cessé et le soleil est implacable. Les animaux dans leur voyage vers les plaines du nord continuent de passer par le « Western Corridor » en longeant les deux rivières Mbalageti et Grumeti. Bientôt, les gnous vont devoir traverser cette dernière… Les crocodiles les attendent et un spectacle inouï va se dérouler.


è Kirawira Serena Campsite www.serenahotels.com/serenakirawira

Membre des small luxury hotels of the world…

è Mbalageti Safari Camp www.mbalageti.com






Carte schématique du Western Corridor, avec les rivières Mbalageti et Grumeti

et la Grumeti Game Reserve (GGR) et Ikorongo Game Reserve (IGR)



Août

Les 99% de rescapés ont quitté la région de la rivière Grumeti pour se diriger vers les collines boisées du Lobo ou traversent la Game Reserve d’Ikorongo, contiguë au Serengeti, puis longent le côté ouest du Serengeti et entrer dans le Masai Mara, au Kenya.

èSingita Mara River


Septembre et octobre

Les gnous arrivent au Kenya et se rendent dans le Masai Mara et la région orientale, le « Mara Triangle » où ils traversent la rivière Mara avec à nouveau les incroyables attaques des crocodiles. Le spectacle est hallucinant autant que cette sélection est impitoyable. Les gnous profitent enfin des pâturages gras du Masai Mara (où il pleut toujours davantage que dans les autres régions)…





Ils profitent cependant de la saison sèche qui bénéficie des « grandes pluies » tombées il y a quelques mois. Et indirectement, les prédateurs également. Bientôt, les pâturages commencent à souffrir de la sécheresse. Et les troupeaux repartent vers le sud en ordre dispersé. La saison des « petites pluies » arrive tranquillement.


n Cela se passe donc dans la région de la rivière Mara laquelle borde le nord du Serengeti et la réserve de Masai Mara (Kenya).


Novembre et décembre

La période des « petites pluies » est à son apogée. Les animaux continuent de se rendre vers le sud où les pâturages ont eu le temps de se reconstituer depuis quelques mois… A la fin de l’année, les « petites pluies » vont cesser d’arroser le Serengeti. Les animaux qui ont suivi la limite orientale du parc ont investi ou continuent d’arriver dans le sud du parc ainsi que dans le Ngorongoro. La boucle est bouclée…


n A cette période et toute l’année, c’est le moment de découvrir les immenses plaines du sud du Serengeti et la région de N’dutu à l’ouest de la zone de conservation du Ngorongoro…


Il y a un seul camping, le Simba public campsite















Boîte à outils Pour les logements, de nombreux lodges et tented camps permettent de découvrir le Serengeti et le Masai Mara www.tanzaniawildlifesafaris.com/serengeti-lodges-campsites www.maasaimara.com/accommodation De nombreux tour-opérateurs organisent des voyages sur place notamment au départ des grandes villes françaises et européennes… Epinglons ce tour-opérateur : www.kenya-safari.com/reserve-masai-mara-kenya

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