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Les chevaux sauvages aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Où les voir ?

Dernière mise à jour : 27 juil. 2021



S'il est bien un pays qui a fait rêver des générations d'amoureux de chevaux, se sont les Etats-Unis avec leurs paysages de Far West grondants de chevauchées fantastiques filmées en technicolor.


Aujourd'hui encore, de nombreux endroits de ce pays permettent d'observer les descendants des chevaux retournés à la liberté. Pourtant, avant l'arrivée des premiers conquérants, il n'y avait pas de cheval en Amérique.


Les seuls équidés natifs sur ce continent avaient disparu à la fin de la dernière glaciation, il y a plus de 10.000 ans. Les mustangs sont donc les descendants des chevaux importés par les colons (surtout espagnols) et retournés à l'état sauvage il y a belle lurette.


Alors qu'il y en avait un million (voire deux millions d'après le BLM) au début du 20è siècle, ils ont vite été considérés comme nuisibles. Traqués, chassés et exterminés, les mustangs et les ânes ont failli disparaître dans les années 1970 jusqu'au vote d'une loi, le Wild and Free-Roaming Horses and Burros Act qui les protège définitivement, considérant ces animaux comme partie intégrante de l'histoire du pays.


Aujourd'hui, on dénombre environ 25.000 animaux même si des sources affirment plus du double. En plus des chevaux isolés pour des raisons historiques sur les îles-barrières de la côte Est, on en rencontre au cœur d'une dizaine d'états: le Nevada, le Wyoming, l'Utah, l'Oregon, la Californie, l'Idaho, l'Arizona, le Montana, le Dakota du Nord et le Nouveau Mexique.


Le nom de mustang vient du mexicain mestengo lui-même de l'espagnol mesteño qui signifie sauvage, indompté (voire errant ou vagabond). Les états qui abritent les mustangs doivent parfois gérer les conflits avec le cheptel local, le braconnage, etc. Bref, cela ne se passe pas toujours très bien, même au pays des cowboys.


Cette loi qui a chargé le BLM (Bureau of Land Management) et le Forest Service de veiller au bien-être de ces chevaux, a amorcé un travail à longue haleine envers les populations de mustangs, accusées de nuire aux chevaux d'élevage ainsi qu'au bétail, de détruire la végétation... un manque de moyens parfois cruel oblige le BLM à organiser des campagnes de sensibilisation et de parrainage, des concours et même des séquences de téléréalité.


La fondation de nouveaux sanctuaires et de centres de réhabilitation sont également des solutions pour le bien-être de ces animaux fantastiques, que les éleveurs et le grand public sont invités à acheter, à adopter ou à parrainer chaque année lors des foires et des ventes. Il y a des dizaines de centres et de réserves (surtout dans l'Ouest) où il est possible de les voir gambader ou galoper dans le "wild". Nous en avons sélectionné quelques-uns en Californie, dans le Nevada, en Caroline du Nord et en Virginie. Infos: www.mustangs4us.com http://protectmustangs.org/


Bureau of Land Management www.blm.gov Humane Society wildlife Land Trust www.hswlt.org Return to freedom (organisation pour la défense des mustangs) www.returntofreedom.org www.wildhorsesandmustangs.com

En Californie, le Wild Horse Sanctuary (WHS)

Quoi: mustang Quand: toute l'année

Dianne Nelson a décidé en 1978 de sauver quelques 80 chevaux menacés de mourir ou d'être euthanasiés faute de soins, ce qui l'a incitée, elle et sa famille, à créer le Wild Horse Sanctuary en Californie du nord, à Shingleton, à 370 km au nord-est de San Francisco.


Non loin du Lassen Volcanic National Park, cet endroit occupe à présent 2.000 hectares d'un terrain vallonné de pins et de chênes, avec des prés et des clairières. Le Wild Horse Sanctuary accueille aujourd'hui 300 mustangs sauvages et des burros (ânes), dont bon nombre ont échappé à une mort certaine.


Tous ces animaux vivent librement et incarnent une des images emblématiques de l'Amérique profonde. Le WHS organise des séminaires sur les chevaux, des programmes d'éducation, des campagnes de sensibilisation et de parrainage, etc. De mai à octobre, le WHS organise des circuits de deux à trois jours où les visiteurs peuvent voir les chevaux en pleine nature.


Des visites sont gratuites en semaine et plusieurs programmes sont proposés du printemps à l'automne:

"Wild Horses, Wild Flowers" (printemps). Ce programme mêle le plaisir d'admirer les chevaux et celui de découvrir les tapis de fleurs printanières de ce coin de Californie. Certains tours sont guidés par un passionné de botanique, auteur et photographe de plusieurs ouvrages, Laird Blackwell. Les coûts sont de $455 et incluent le bivouac ou le logement en bungalows. D'autres programmes sont accompagnés en été avec des artistes, des cinéastes, des écrivains…

Infos: WHS, 5796 Wilson Hill Road Shingletown, CA 96088, United States +1 530-474-5770 wildhorsesanctuary.org www.wildhorsesanctuary.org

 sequoias et arbres géants, parcs nationaux de Redwood et Sequoia

Au Nevada, le Nevada Wild Horses

Quoi: mustang Quand: toute l'année

Officiellement et d'après les recensements, le Nevada est l'état américain qui compte le plus de chevaux sauvages, avec quelque 15.000 chevaux et 800 burros (ânes). Près de Dayton, les lieux sont un bon endroit pour observer les chevaux paître au loin et à chaque approche… galoper encore plus loin dans la nature !


Bref, il n'est pas toujours facile d'observer une harde de près parmi les centaines qui vivent dans cet état mais des réserves permettent de les observer d'un peu plus près. The national wild horse and burro center, Palomino valley www.kbrhorse.net 17800 Pyramid Hwy. (State Rte. 445) Reno, NV 89432 Bureau of Land Management www.blm.gov

Outer Banks, Caroline du nord

Quoi: mustang Quand: toute l'année

Plusieurs sites se partagent des populations de mustangs en Caroline du Nord. Il s'en trouve notamment sur quelques îles côtières (les Outer Banks) où ces derniers sont protégés, même si l'urbanisation qui s'est développée à Corolla les a repoussés petit à petit dans leurs derniers retranchements.


Les chevaux survivent sur ces îles-barrières, typiques de la région côtière depuis le 16è siècle, soit plus de 400 ans. Ils ont résisté vaillamment à toutes les tempêtes, ouragans, hivers et canicules… Pour les observer, la saison idéale est le printemps (avril et mai avec parfois les combats et les intimidations, sans oublier la présence des poulains) ainsi que les mois d'octobre et de novembre. L'été est parfois très chaud et moins propice à leur observation.

Les mustangs des Outer Banks en Caroline du Nord

Du sud au nord et le long d'un cordon d'îles barrières (Outer Banks), quelques sites accueillent les mustangs. Ce sont le long de la Crystal Coast: le site Beaufort (1) et les bancs de Shackleford (2); ensuite l'île de Okracoke (3) puis enfin l'île de Corolla au nord (4). Les 120 mustangs sauvages de Shackleford (2) ne sont joignables que par bateau, tout comme les deux hardes qui vivent sur les estrans de l'estuaire de la Rachel Carson Reserve près de Beaufort (1).


La petite réserve de Ocracoke (3) est moins intéressante à cause des enclos qui empêchent de bien observer les "Banker ponies" qui sont en semi-liberté. Tout au nord, l'île de Corolla abrite la plus importante colonie de mustangs au cœur de la Spanish Mustang Reserve où l'on peut y admirer les chevaux paître paisiblement, galoper ou s'ébattre sur les plages au nord de Currituck Banks.


Les problèmes de l'urbanisation galopante de Corolla (les lieux sont très prisés pour leur beauté et l'attrait du balnéaire) a créé des tensions et finalement les chevaux ont été déplacés dans une réserve où ils sont en sécurité. L'île de Corolla (4) appartenant aux Outer Banks décline un long cordon de dunes basses et d'îlots sablonneux ouverts sur l'Atlantique côté est et sur les eaux d'un lagon sablonneux côté ouest.


Ces chevaux (appelés Banks horses ou Banks ponies en référence aux "banks" de l'archipel) seraient les descendants de chevaux naufragés lors de l'échouage d'un galion espagnol ou d'une frégate anglaise, nul ne le saura jamais. Les lieux sont gérés par une association sans but lucratif et les fonds récoltés servent à la gestion et à la sauvegarde des mustangs.


Pourtant, ces derniers ont dû être délogés suite à la pression urbaine de l'île et placés une fois pour toute en sécurité dans un espace qui leur est dédié au nord: Currituck Banks. Plusieurs visites y sont possibles, qu'il s'agisse de tours de deux heures "mustang champion" (2 h au prix de 45 US$) ou encore du "Mustang Defender" privatif d'une matinée à 250 US$ pour 2 pers., etc. avec guidance et explications, conseils pour les meilleures photos, etc.

www.ncwildhorses.com/corolla.htm http://carolinafootprints.com organise des sorties spéciales pour les photographes amateurs et confirmés

 oiseaux migrateurs et marins  dauphins  cordons dunaires

Chincoteague et Assateague islands (Virginie et Maryland)

Quoi: Chincoteague wild ponies Quand: du printemps à l'automne

Au nord de la Caroline du Nord, deux autres états alignent également leurs îles-barrières aux longues et immenses plages de sable blanc ouvertes sur l'Atlantique. Deux endroits magnifiques sont à épingler, les îles de Chincoteague et Assateague.


La première est au sud et fait une dizaine de kilomètres de long sur cinq de large. Elle est bordée au nord par l'île d'Assateague avec laquelle elle communique par des bras de mer et un lacis de voies d'eau. Quant à Assateague, elle a une longueur de 60 km et sa partie sud appartient à l'état de Virginie tandis que le nord se trouve au Maryland.


L'accès à Assateague se fait via Chincoteague mais elle est accessible également par le Maryland via Ocean City. Ces deux îles offrent de nombreuses possibilités de logement et d'activités nature (ainsi que balnéaires.) Ces deux îles sont célèbres pour la beauté de leurs paysages marins, parmi les plus sauvages (peut-être moins en été...) des Etats-Unis, avec des myriades d'oiseaux marins et migrateurs ainsi que les groupes de poneys que l'on peut admirer facilement. Le Chincoteague National Wildlife Refuge (pour la nature) et le Assateague Island National Seashore (pour les loisirs) sont les deux entités qui gèrent les lieux et sont complétées au Maryland par la Assateague State Park plus au nord.


L'écrivaine Marguerite Henry a rendu ces lieux célèbres parmi des générations de petites têtes blondes américaines avec son roman pour la jeunesse "Misty of Chincoteague" où elle raconte la vie de Misty, poney de l'île.

Le Chincoteague National Wildlife Refuge (WNR) est une réserve de 5660 hectares et existe depuis 1943, initialement dans le but de protéger les oies des neiges en provenance du Canada lors de leur migration (qui passent l'hiver notamment dans les parages). Et ensuite, pour les poneys, rachetés et sauvés de l'extermination par les pompiers de la région… Autour de Chincoteague Bay, les lieux sont faits de plages magnifiques, de dunes, de bosquets maritimes, de prés salés et de marais d'eau saumâtre (inondés par les grandes marées).


Un régal pour l'observation des oiseaux… Il est possible de louer un vélo et de visiter tranquillement une partie du parc avec la chance d'observer les poneys dans les bois ou parfois sur la plage… Une autre manière de les rencontrer est de faire les excursions en petits bateaux qui peuvent approcher via les voies d'eau les petites hardes de poneys. Celles-ci font partie de deux grands groupes séparés. Les poneys ont en général une robe pie (en anglais: paint horse) et ont rapetissé avec le temps pour atteindre 1,22 m au garrot. Ici également, plusieurs hypothèses évoquent leur présence. Celle d'un galion espagnol échoué qui aurait libéré les chevaux est plausible (comme pour les Outer-Banks en Caroline du Nord). Celle du cadeau du célèbre pirate Long John Silver qui aurait offert à l'une de ses 14 épouses une horde de chevaux… est trop farfelue. La plus crédible serait l'importation des petits chevaux par les cultivateurs pour les travaux des champs. Ils se seraient sauvés et ont survécu des siècles aux rudesses des saisons (froid l'hiver, torride l'été infesté de moustiques) avant de faillir disparaître et d'être rachetés par les hommes du feu de la région et gérés par le Chincoteague Volunteer Fire Department. Pour des raisons écologiques, la taille de la horde ne doit pas dépasser les 150 poneys, si possible moins de 125. Un calendrier complet d'activités est proposé : observation des ponies, des oiseaux, week-ends de présentation avec le fameux Pony Swin qui se déroule fin juillet, etc. Il y a également chaque été un grand round up où les petits chevaux sont rassemblés à grand galop dans les eaux de la baie, avant la vente des poulains. Cela se passe les derniers mercredi et jeudi de juillet. Plus de 50.000 personnes viennent assister à cet événement incontournable…

Infos: Assateague www.nps.gov Chincoteague National Wildlife Refuge Web Site www.fws.gov/refuge/chincoteague/ www.assateagueisland.com www.chincoteague.com Association du poney de Chincoteague: www.pony-chincoteague.com www.assateagueadventureva.com Des mini-croisières (permettent d'approcher les ponies, d'observer parfois les dauphins, couchers de soleil, etc.) www.barnaclebillswildponyboattours.com www.captaincarlton.com Pour être complets, mentionnons l'île de Cumberland, au large de l'état de Géorgie avec sa plage de 27 km entre le cap de Long Point jusqu'au promontoire qui fait face à l'île Amelia en Floride. Les lieux accueillent une centaine de chevaux sauvages.

Île de Sable (Sable island), NS, Canada

Quoi : poney de l'Île de Sable Quand : été

Cet endroit absolument fascinant se trouve hors du monde et du temps, à 300 km au large des côtes canadiennes de la Nouvelle-Ecosse. Cette île sablonneuse s'étire sur une quarantaine de kilomètres et un peu plus d'un kilomètre de large. Balayée par les vents et nimbée de brouillards, "Sable" ou "l'île-de-Sable" arbore des dunes façonnées par les vents permanents et la rencontre de courants violents.

Position de l'Île de Sable, au large de la Nouvelle Écosse

Ces lieux sont célèbres pour l'une des plus importantes colonies de chevaux sauvages au monde. Entre 350 et 400 équidés y survivent librement et sans la moindre intervention humaine. L'origine de ces animaux n'est pas vraiment connue: certains pensent qu'il s'agit des descendants de chevaux confisqués aux Acadiens expulsés au XVIIIe siècle de la Nouvelle Écosse et abandonnés sur l'île lors d'un échouage.


D'autres pensent que ce sont les descendants des rescapés d'autres naufrages. Car en raison de la dangerosité des lieux liée aux brouillards, hautes vagues et barres de sable, l'île de Sable est surnommée "Cimetière de l'Atlantique" avec plus de 350 épaves de navires répertoriées dans ses parages.


Quant aux chevaux, ils se sont adaptés aux froids et à la disette des hivers en adoptant une petite taille de 1,40 m au garrot, ce qui les assimile en fait aux poneys. Il y a des années, certains ont été emmenés sur le continent. Lors de certains hivers particulièrement rudes, des ballots de paille ont été largués du ciel…


Finalement les autorités ont décidé de ne plus intervenir et de les laisser survivre naturellement. Sable accueille également la plus grande colonie de reproduction de phoques gris au monde. Pas un seul arbre sur Sable mais de nombreux étangs d'eau douce ou saumâtre entourés de roseaux et d'herbe rase qui voient abonder notamment la lentille d’eau douce, une nourriture essentielle.


Mais bien d'autres espèces de plantes endémiques poussent sur l'île comme l'orchidée de l'île de Sable et la rosolie à feuille ronde. De nombreux oiseaux sédentaires y vivent et de nombreux migrateurs s'y reposent.


Autant le préciser, il est difficile de s'y rendre et aucune infrastructure n'attend vraiment les touristes, même si moyennant une autorisation, l'accès y est possible, mais à condition d'assurer soi-même… son voyage aller-retour, son campement et son ravitaillement (avec obligation d'emporter ses déchets). Six personnes y habitent plus ou moins en permanence et des groupes de chercheurs y séjournent parfois quelque temps. De rares touristes y viennent. La seule solutions réaliste: les croisières d'exploration qui y font escale… Adventure Canada propose chaque année deux croisières jusque Sable (voyage et séjour à bord du Sea Adventurer au départ de Terre-Neuve) d'une semaine en juin. Compter pour une semaine environ 2.695 US$ par personne

www.adventurecanada.com info@adventurecanada.com ou tel.: 1 800 363 7566 Quant aux lieux, ils sont gérés par Parcs Canada qui en coordonnent l’accès et délivrent les autorisations nécessaires. Infos: Parcs Canada www.pc.gc.ca/fra/pn-np/ns/sable/visit/ Infos supplémentaires sur Sable: www.greenhorsesociety.com

+ phoques gris + dunes, paysages sauvages, rencontre des courants

En Namibie

Quoi: cheval Quand: toute l'année

Les chevaux du désert namibien sont la seule population d'Afrique de chevaux sauvages. Ils sont les descendants des animaux livrés à eux-mêmes après le départ des colons allemands il y a un siècle.


Depuis lors, une communauté de quelque 150 chevaux (on en a dénombré entre 90 et 250, chiffre fluctuant selon les années) résiste vaillamment à la dureté d'un désert où les températures peuvent monter à plus de 50°C et descendre parfois au dessous des 0°C. Les chevaux qui s'abreuvaient jadis aux puits servant à alimenter les machines à vapeur ont été sauvés par l'action d'anciens mineurs qui ont réussi à ce qu'ils soient encore de nos jours régulièrement abreuvés par de l'eau apportée dans des cuves.


Les chevaux ont été également protégés parce que la zone où ils vivaient était diamantifère et a vu les autorités en interdire l'accès. Ce qui les a laissés longtemps tranquilles… En 1986, ces zones interdites ont été transformées en réserves attenantes au fabuleux parc national du Namib-Naukluft.


Une des meilleures places pour les observer se trouve dès lors près de la ville de Aus et notamment près du Klein Aus Vista Lodge. Mais les chevaux peuvent être également observés en train de se nourrir le long de la route principale qui mène de Aus vers Lüderitz. Quel que soit l'attrait qu'ils puissent exercer, ils ne sont pas très spectaculaires et sont loin des images des mustangs américains en pleine course...


Ils sont relativement peu farouches et peuvent être approchés parfois d'un peu trop près par les touristes. Mais comme ils génèrent de l'argent et un peu de tourisme, cela sauve ces animaux, au demeurant très attachants.  désert, oueds  éléphants du désert  otaries à fourrure  guépards et léopards

En Mongolie

Quoi: cheval de Przewalski ou "takhi" Quand: printemps, été, automne

Quand on pense à la Mongolie on pense à juste titre aux paysages infinis ponctués de yourtes et de chevaux qui galopent dans l'herbe rase. A une centaine de kilomètres de la capitale du pays, Ulan Bator (Ulaanbaatar), le parc national de Hustai (Khustain Nuruu National Park) ne déçoit pas les attentes.


Même si ce n'est pas le plus grand de Mongolie, il a une superficie de 50 600 hectares et offre un environnement de grande beauté, mêlé de steppe et de taïga, entouré au loin par les collines arrondies. Il abrite une quarantaine d'espèces de mammifères dont le cerf rouge, le loup gris, le lynx et bien entendu le Takhi (nom local du cheval de Przewalski)...


De nombreuses plantes et fleurs endémiques colorent en saison ce parc magnifique. Les fameux takhis réintroduits se reproduisent et se développent parfaitement. Le temps d'une longue acclimatation, ils se sont habitués à vivre dans des conditions proches de la liberté avant d'être relâchés, notamment du côté de Khar Us Nuur, à l'ouest du pays (parfois après un séjour dans le Causse Méjean par exemple).


De 84 animaux en 2004, ils étaient 192 en 2008 et plus de 200 aujourd'hui. Ils sont facilement observables… selon les jours et leur humeur. Pour les approcher et lors de voyages, il est possible de loger dans des yourtes mais le confort et les commodités laissent parfois à désirer.

(1) Khar Us Nuur et (2) Hustai (Khustain Nuruu National Park)

L'association française takh.org y réintroduit ses chevaux à Khar Us Nuur, près de Khomyn Tal, à l'ouest de la Mongolie où les animaux disposent de 14.000 hectares sous la surveillance et l'implication des éleveurs locaux. International Takhi Group (pour la protection et la réintroduction du takhi en Mongolie) www.takhi.org/en/ Parc de Hustai www.hustai.mn L'association Cybelle Planète organise des missions participatives (écovolontariat) dans le monde entier pour la protection de la biodiversité. L'une d'entre elles concerne la réintroduction du cheval de Przewalski en Mongolie. A partir de 18 ans, de mars à novembre. Infos sur: www.cybelle-planete.org De nombreux réceptifs organisent des séjours et randonnées :

En Australie


Quoi: Brumby (brumbies) Quand: d'octobre à mai (été austral)

Les brumbies australiens ont un peu la même origine que les mustangs américains. Ici comme en Amérique, avant l'arrivée du cheval, il n'y avait aucun équidé sur le continent. Tous proviennent donc des montures importées, qui se sont échappées ou ont été libérées par les colons.


Ces derniers les laissaient également errer librement en pâture quand ils ne les utilisent pas pour d'autres tâches. Bon nombre de leurs ancêtres provenaient d'Afrique du Sud ou d'Asie, avec un mélange de races britanniques et arabes. Et comme il se doit, le nombre de chevaux à l'état sauvage s'est accru très rapidement.


Les brumbies d'aujourd'hui sont (hélas et à juste titre parfois) considérés comme une nuisance par les éleveurs et les conservateurs de la faune australienne. Ils empiètent sur les pâtures du bétail domestique ou les concurrencent directement, piétinent des surfaces cultivables.


Et surtout, nuisent à la faune locale. Résultat, de nombreuses opérations de nettoyage, souvent décriées, sont organisées. Un peu comme cela se passe aux Etats-Unis, à l'aide d'hélicoptères volant à basse altitude et lors de véritables rodéos aériens, les brumbies sont poussés dans des enclos où ils sont regroupés voire abattus. De nombreuses actions et pétitions essaient de limiter ces actions plutôt violentes et parfois choquantes.

Cochran Horse Treks (Canberra)


De nombreuses agences, fermes ou ranches organisent des treks à cheval pour observer la nature et croiser les brumbies. Au sud-est de l'Australie, du côté de Canberra, près de Yaouk exactement, les descendants écossais de Cochran Horse Treks y ont trouvé leur paradis et organisent d'octobre à mai de nombreux treks à cheval, de 2, 3, 4 ou 5 voire 7 jours (et bivouac), pour découvrir les paysages et les fascinants alentours du parc national de Kosciusko. Une région à découvrir absolument à cheval.

Infos:


The Trail Boss Peter and Judy Cochran "Yaouk" Adaminaby NSW 2630 Tel.: (02) 6454 2336

Organismes de protection des brumbies: www.savethebrumbies.org www.victorianbrumbyassociation.org


En Belgique


Le site des grottes de Han-sur-Lesse (Ardenne, Belgique) et sa réserve d'animaux sauvages contribue à la reproduction notamment du cheval de Przewalski dont certains spécimens ont été réintroduits en Mongolie.

infos: www.grotte-de-han.be Rue Joseph Lamotte, 2 B - 5580 Han-sur-Lesse Tel +32 (0)84/37 72 13 info@grotte-de-han.be

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