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Islande : 4 sites d'observation pour les oiseaux

Dernière mise à jour : 19 déc. 2021

Pays de cocagne pour les amoureux de nature, de paysages, de phénomènes naturels et de photo, l’Islande n’est pas en reste en termes d’observations ornithologiques.


Mais parmi les 300 espèces (voire 388 d’après certaines sources, ce qui est conséquent pour une île au climat et aux conditions assez rudes), lesquelles ont été dénombrées petit à petit par des passionnés, vous n’en observerez probablement qu’une soixantaine tout au plus, voire peut-être 70 à 80 pour les plus motivés à la poursuite de leur Graal à plumes et qui ont davantage de temps sur place.


Avec le réchauffement global, l’apparition de petites forêts, quelques espèces s’observent désormais régulièrement tels certains passereaux et autres oiseaux plus méridionaux.



Les meilleurs sites d’observation avec Reykjavik (R) ; les Vestfirðir (1) ; le lac Mývatn et la côte du nord (2) ; Dyrholaey près de Vik en (3) et l’île de Vestmann (4)



D’innombrables sites permettent l’observation des oiseaux, qu’il s’agisse de routes qui longent les côtes et les fjords ou encore de spots qui permettent de les observer autour de points plus précis.


Déjà près de Reykjavik s’offrent de belles opportunités d’observations, notamment sur le lac Úlfljótsvatn ou près de Thingvellir.


En plus ces endroits, nous épinglerons quatre sites ou routes de l’île pour des observations d’oiseaux encore plus spectaculaires !


en (1) viennent les fjords de l’ouest (Vestfirðir) et leurs paysages vertigineux de falaises et d’estuaires ; puis vient le lac Mývatn en (2) et toute la région avec de nombreuses espèces d’anatidés. Ensuite, mentionnons au sud la pointe de Dyrhólaey (près de Vik) en (3) et finalement l’île Vestmann en (4).


1) Vestfirðir (Fjords de l’ouest)


Quoi : oiseaux marins


Quand : début mai à juillet (de plus, les journées y sont très longues et lumineuses) tandis que peu d’oiseaux à observer de novembre à janvier (journées courtes et sombres).


Cette presqu’île du nord-ouest qui semble tendre la main vers le Groenland se trouve hors et loin des sentiers battus.


Bien qu’elle fasse plus de cent kilomètres de large, elle n’est reliée à l’île principale que par une bande de terre de seulement 7 kilomètres entre les fjords Gilsfjörður et Bitrufjörður.


La région des fjords de l’ouest offre ses beautés et ses paysages vertigineux de falaises et d’escarpements avec des aplombs de plus de 400 mètres parfois où abondent les colonies d’oiseaux.


Les falaises du Látrabjarg par exemple à l’extrême ouest abritent notamment des colonies de petits pingouins (pingouin torda) parmi les plus importantes au monde ainsi que l’une des plus grandes colonies de macareux de la planète.


Les échancrures des fjords nécessitent du temps et un bon véhicule ainsi que beaucoup de patience et de concentration parfois pour parcourir des routes souvent détériorées, aux innombrables lacets.


Le sentiment de solitude est parfois pesant dans ce bout du monde et il vaut mieux prendre ses provisions et ses précautions… Mais les paysages en valent la chandelle pour des rencontres en tête à tête avec les oiseaux.


Sur place des organisateurs proposent toutes sortes de sorties, randos, etc. http://westfjordsadventures.com


Infos sur les fjords de l’ouest « Visit West Fjords »:


2) Le nord et le lac Mývatn


Quoi : lac d’eau douce et itinéraire côtier

Quand : toute l’année avec préférence au printemps même si l’hiver, le lace abrite de nombreuses espèces d’oiseaux qui y trouvent de la nourriture.

Le lac de Mývatn a déjà permis de dénombrer plus de 120 espèces d’oiseaux.


Un itinéraire prolixe en rencontres aviaires extraordinaires part de Husavik et passe par Reykadalur ainsi que le fabuleux lac Mývatn. La route qui se poursuit tout au long de la côte nord jusqu’à la pointe de Langanes offre de nombreuses opportunités d’observer d’innombrables espèces d’oiseaux marins.


Elle se poursuit à l’intérieur de l’île et se dirige jusqu’au lac Mývatn richissime en observations. Grâce à la richesse en nutriments, ce dernier est un sanctuaire pour de nombreuses espèces d’anatidés observables facilement.


Même en hiver, grâce à la température de ses eaux qui restent positives, il accueille de nombreuses espèces de canards (colverts, siffleurs, souchets), macreuses noires ainsi que les cygnes sauvages, garrots d’Islande et à œil d’or, harles bièvre, fuligules (milouin, milouinan et à collier), oies (cendrées et à bec court), les plongeons (imbrin, catmarin, arctique…), phalaropes, etc.


En avril les premiers migrateurs arrivent et le concert des parades a débuté. C’est un régal d’y assister avec les jours qui rallongent à pas de géants…


Parfois, le faucon gerfaut s’observe en chasse autour du lac ainsi que le faucon émerillon et le hibou des marais.


Quasi toutes les espèces d’eau douce d’Islande nichent ou passent par le lac Mývatn ainsi qu’à l’embouchure de la rivière Laxá dans le lac où se trouve la plus grande concentration au monde de canards arlequins à la superbe livrée colorée.


Le Sigurgeir’s Bird Museum est une institution à Ytri Neslönd. Fondé par un pionnier, il s’est agrandi et modernisé.


Il permet de voir dans des décors de nombreuses espèces d’oiseaux nichant sur l’île. Mais il est surtout le point de rencontre de nombreux passionnés (tous les jours à 14h pour se réchauffer autour d’un café) et pour y raconter ses dernières observations ou glaner quelques conseils et idées.


Un logbook permet de noter et de répertorier les dernières observations. Ce musée donne une envie folle de vite voir et photographier de près les espèces qu’il expose, sans aller loin puisque les parages offrent déjà de superbes postes d’observation !


Le parcours et les explications :

Le musée Sigurgeir’s Bird:

Infos et vidéo sur la région et le nord de l’Islande:



3) Dyrholaey (près de Vik)


A moins de 200 km de Reykjavik, cette halte touristique le long de la route n°1 (qui fait le tour de l’île) est l’endroit le plus au sud de toute l’Islande.



Très facile d’accès, cette étape touristique permet d’admirer les superbes falaises et les impressionnantes formations d’arcs et de rochers dressés dans l’océan, un peu comparables à notre Etretat même si ces rochers ont une origine volcanique.


La plage de sable noir (attention rouleaux dangereux et petites vagues sournoise) ainsi que les rochers ‘Reynisdrangar’ qui dressent leurs silhouettes dans l’océan sont un des sites les plus photographiés de l’île.


Ils confèrent une atmosphère étrange au paysage quand les vagues prennent d’assaut les orgues de basalte au pied des falaises. De plus en plus bondé en été…


La région permet d’admirer les macareux en nombre, pas farouches pour un sou et à quelques mètres, depuis les hauteurs où se trouve le phare qui domine les falaises.

Attention, le site est interdit d’accès certaines périodes de l’année (printemps)

Nombreux hôtels, chambres d’hôtes et campings, station essence et boutiques.

Infos:



4) Vestmannaeyjar (île Vestmann)

Quoi : île au sud de l’Islande (presque 14 km²)


Quand: d’avril à novembre


A 7 km au sud des côtes islandaises, ce paradis pour ornithologues permet d’observer de nombreuses espèces (macareux, mouettes tridactyles, goélands, huîtriers, chevaliers, etc.).


L’île a connu une éruption en 1973 qui a détruit la moitié de la petite ville de Heimaey.

Comment s’y rendre :

Plusieurs possibilités au départ de Reykjavik : En ferry (Herjólfur) avec 5 voyages par jour depuis Landeyjahöfn qui est joignable en bus (www.straeto.is) depuis Reykjavik et est le port le plus proche de l’île.


Possibilité en avion depuis Reykjavik (avec Eagle Air en 25 minutes). Infos : www.eagleair.is (formules d’un jour, visites, transferts, etc.)


Sur place, nombreuses formules de logement et camping. Idem pour les locations de vélos et de voitures, tours guidés en cars ou en 4 x 4 privés.


Les lieux abritent la plus importante population au monde de macareux et personne n’est déçu de voir des milliers (sur des millions) de ces oiseaux de si près.


En août (et début septembre) les juvéniles sortent du nid, tenaillés par la faim quand les parents font leur mue et ont décidé de les émanciper...


Inévitablement attirés par les lumières (un problème récurrent), notamment celles de la ville de Heimaey, les macareux perdus sont pris en charge le soir et la nuit par les habitants (à la grande joie des enfants très impliqués dans la démarche).


Ils sont protégés, éloignés et relâchés le lendemain pour les sauver d’une mort certaine (chats, chiens, etc.).


De début mai à fin octobre, de nombreuses excursions et sorties en mer sont également proposées avec observation des oiseaux et des visites de grottes volcaniques, etc.


Quelques sites très intéressants: https://notendur.hi.is/yannk/specialities.htm http://saga.gilabert.pagesperso-orange.fr/page_oiseaux.html The Environment Agency of Iceland: www.ust.is/the-environment-agency-of-iceland Le site à connaître par cœur en Islande pour toutes infos météo, aurores boréales, volcanisme, état des routes, alertes en tous genre : http://en.vedur.is

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