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Galapagos

Dernière mise à jour : 16 oct. 2021

  • Où : Cette véritable arche de biodiversité est située sous la ligne équatoriale et au grand large de l’Équateur (1.000 km à l’ouest environ). Ce paradis de nature (menacé par une population toujours croissante et le non-respect de nombreuses contraintes) se décline sous forme d’une cinquantaine d’îles et îlots d’origine volcanique dont 19 îles principales et une multitude de récifs.

  • Quoi : milieux très variés, marins et terrestres avec comme particularité des espèces endémiques à chaque île.

  • Quels oiseaux : Bien que l’on n’ait dénombré que 58 espèces d’oiseaux, 28 sont endémiques (uniques à ce territoire) Si certaines ne sont pas très spectaculaires et si leur observation n’est pas le premier but d’un voyage sur place, il faut savoir qu’observer des parades de frégates gonflant leur poche rouge ou les fous à pieds bleus dansant à côté de soi sont des moments uniques ! Il y a également les tortues terrestres géantes, les iguanes terrestres et marins, cétacés, otaries et requins…



La dizaine d’îles principales de l’archipel des Galápagos avec :


Fern. (Fernandina) ;

Is. (Isabela) ;

S. Cruz (Santa Cruz) ;

B (Baltra et Seymour) ;

Fl. (Floréana) ;

Esp. (Española) ;

S. Cris. (San Cristóbal); Mar. (Marchena);

Gen. (Genovesa); Pinta et Santiago


Quand : le temps est beau quasiment toute l’année avec des températures au-dessus des 20°C et rarement plus de 30°C.


Il y a des variantes locales avec des journées ensoleillées mêlées d’un peu de bruine. Du fait de l’éloignement des îles par rapport au continent, la plupart des espèces visibles aux Galápagos sont sédentaires, avec des exceptions...


Pour des raisons de vacances continentales, les périodes les plus fréquentées (plus chères et moins disponibles avec réservations nécessaires des mois à l’avance et des prix qui montent) sont de mi-juin à fin août ainsi que de décembre à janvier (décembre à mai est considéré comme la saison chaude et plus humide; juin à décembre, la saison fraîche et plus sèche avec souvent des brouillards en septembre et octobre. La période de juin à décembre est surnommée la saison « garua ».





Nid = parades et nidification

P = ponte

BB = naissances








Quelques espèces

Parmi les 56 espèces d’oiseaux nicheuses, 45 sont exclusives à l’archipel. Ajoutons 29 espèces migratrices et une soixantaine d’observations sporadiques d’oiseaux divers. Mentionnons le manchot des Galápagos (le plus au nord de tous les manchots, cousin du manchot impérial et royal), les mouettes (des laves et à queue d'aronde), les albatros des Galápagos, la frégate superbe ; les fous (des Galápagos, masqués, à pattes bleues et à pattes rouges); le grand héron bleu, les hérons (des laves et de nuit); l’huîtrier et les flamands roses...


Sans oublier les oiseaux terrestres, rapaces et passereaux comme les oiseaux moqueurs des Galápagos, la tourterelle des Galápagos, la fauvette jaune, la buse des Galápagos, etc.!


Et bien-sûr, les célèbres pinsons de Darwin. Pour l’anecdote, ceux-ci (au nombre de 13 ou 14 espèces avec l’île Cocos mais hors Galápagos pour cette dernière) avaient été répertoriés par l’explorateur britannique et ses aides.


Mais Darwin n’en avait pas tiré de conclusions sur place (plutôt branché entomologie, géologie, botanique) ni même été interpellé par leurs légères différences. C’est après coup, en constatant parmi ces espèces de pinsons presque identiques et au plumage sombre quelques différences légères en fonction des îles (taille et forme du bec…) que l’idée de l’évolution des espèces a pris forme grâce à l’intuition d’un ornithologue londonien de l’époque, John Gould.


Ces fameux pinsons ont révélé que la différenciation des espèces se faisait par sélection naturelle due aux contraintes géographiques, alimentaires, climatiques, etc. Le Darwinisme était né.


L’une des façons (si pas la meilleure) de découvrir les Galápagos peut se faire en croisière. De nombreuses formules sont proposées (du plus simple au plus luxueux) avec diverses tailles de navires.


L’idéal est de préférer les petites structures comme les catamarans ou les voiliers. Et pour les voyages destinés surtout à l’observation des oiseaux, il faut choisir un itinéraire spécialisé et/ou un bateau qui dispose des autorisations requises pour faire certains itinéraires incluant des lieux comme l’île Genovesa.


Par exemple qui accueille la plus grande colonie (accessible) de fous à pieds rouges ou de geospizes à becs pointus (sharp-beaked ground finches), à savoir une des espèces de pinsons de Darwin, qui ne vit que sur cette île. Sinon, chaque île offre ses observations et la liste est très longue…


Espèces d’oiseaux les plus emblématiques

(et les îles principales où ils séjournent) :



Malgré le fait que nous sommes sous l’équateur, les eaux sont plutôt froides et les amateurs de plongée devront en tenir compte. Entre juin et décembre, le courant de Humboldt amène des températures inférieures à 20°C tandis qu’El Nino réchauffera un peu les eaux de surface entre janvier et juin.


Mais hélas, cela varie de plus en plus selon les années... Quoi qu’il en soit, les températures sont assez fraîches en toute saison par rapport à d’autres spots de plongée dans le monde et nécessitent dès lors un équipement complet et chaud. Ce sont notamment les îles Darwin et Wolf qui recueillent tous les suffrages des plongeurs, notamment pour les observations des requins-marteaux et des requins-baleines !


Autres espèces


Iguanes marins et terrestres, lézards des laves

Cétacés (voir chapitre cétacés)

Tortues terrestres (voir chapitre consacré)

Tortues marines (voir chapitre consacré)



Quelques sites sur les Galápagos


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