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Forêts du monde, introduction

Dernière mise à jour : 21 mai 2021


Géantes aux pieds d'argile



S'immerger dans une forêt et marcher sous la voûte des arbres offre des moments magiques. Découvrir et percer quelques secrets de ce foisonnement végétal est un voyage fascinant à faire, souvent sans aller bien loin.


Aux portes de nos villes et au détour de nos campagnes, il y toutes sortes de forêts, petites et grandes. D'autres, plus imposantes, parsèment le continent. Il y a des forêts qui valent le voyage lointain tant elles sont captivantes, riches en biodiversité. Si les forêts exercent une telle fascination sur l'homme d'aujourd'hui, c'est peut-être dû au fait que depuis des temps immémoriaux, elles offrent refuge, sécurité, nourriture, protection, tranquillité, mysticisme. Mais également danger, égarement, obscurité, peurs ancestrales...


Chaque forêt raconte une histoire. La sienne, mais également celle des arbres qui la composent et de la biodiversité qui s’y développe, y vit ou y survit. En suivant les chemins qui parcourent une forêt et à l'écoute de ses silences mystérieux ou de ses musiques saisonnières, l'homme contemporain renoue avec ses cinq sens et peut-être d'anciennes perceptions enfouies profondément dans sa mémoire.


Ce n’est pas pour rien qu’aujourd’hui les bains de forêt comme le shinrin-yoku (décrété d’utilité nationale au Japon) et les promenades de méditation, la sylvothérapie, les « tree hugging » (entourer un arbre de ses bras), le fait de communiquer avec les arbres… se développe si bien en France. Autant de démarches qui connaissent un succès considérable. Surtout auprès des gens qui ont une vie trépidante et stressante.



Du micro-organisme à l'homme


Les forêts se développent dans un biome, lequel est soumis à de nombreuses influences, comme celle du climat qui varie avec la latitude et l'altitude (température, pluviosité, humidité…).


Mais également de la nature du sol, sans oublier les interactions avec le monde animal et végétal, les stress naturels (maladies, tempêtes) ou artificiels (incendies, coupes de bois, etc.).


Il existe une énorme diversité de forêts, depuis la forêt équatoriale jusqu'à la taïga en passant par la forêt tempérée. Autant de milieux naturels s’ajoutent comme la mangrove, la forêt méditerranéenne ou de montagne, la forêt sèche et de mousson, etc. Même si elle n'est pas toujours quantifiée, la biodiversité en général, et par là, celle des forêts, est en rapport direct avec la latitude et diminue au fur et à mesure de l'éloignement de l'équateur.


Représentation schématique de la biodiversité en fonction de la latitude


(1) zone et forêt équatoriale ; (2) zone tropicale (déserts)

(3) zone et forêt tempérée ; (4) taïga








L'humidité et la chaleur sont les meilleurs facteurs de croissance du monde vivant. Ce sont donc les forêts équatoriales qui présentent le plus de biodiversité. Celle-ci y est extraordinairement complexe.


Depuis les micro-organismes et bactéries indispensables aux racines et leur influence dans le réseau qui interconnecte les arbres entre eux et leur permet d’échanger des informations grâce aux racines (stress en tous genres, sécheresse, maladies, incendies) jusqu'à la canopée des arbres-cathédrales de plus de cinquante mètres…


Depuis les insectes minuscules autant qu’indispensables à la reproduction de certains mastodontes ligneux (de bois) jusqu'aux sommets des pyramides animales. Sans oublier par les insectes, les batraciens, les reptiles, les oiseaux et bien-sûr les mammifères comme les grands singes, les cervidés, les félins, etc.


Enfin, le facteur humain intervient également avec les minorités ethniques qui dépendent directement des forêts et qui pour certaines, y vivent encore.

La forêt mérite donc respect et admiration, voire combat et protection. Tout autant que les minorités qui y vient encore. Ou en dépendent directement. Lesquelles sont souvent les premières à défendre leur héritage multiséculaire.


Leur maison, leur jardin, leur mode de vie, leur vie. Si depuis le moyen-âge jusqu'à nos jours, la déforestation existe, il y a un paradoxe: nos contrées reboisent depuis plus d'un siècle alors qu'ailleurs, les méfaits de l'industrialisation opèrent en sens inverse leurs destructions massives.


De plus, on sait que la forêt est un capteur de CO², ce qui contribue facilement à la lutte contre le réchauffement global. Sa conservation est dès lors une préoccupation et un enjeu majeur pour nos sociétés dites évoluées.


Hélas, certains pays, voire continents, livrent des pans entiers de leurs forêts aux multinationales pour le profit de quelques-uns. Elles arrachent au patrimoine commun de nouvelles surfaces, lesquelles sont détournées à des fins d'exploitation du bois pour y installer du bétail ou des monocultures à grande échelle, ou puiser des minerais précieux dans leur sol.


Un héritage richissime et fragile, unique et irrécupérable est parfois dilapidé, à tel point que dans certains cas (le Brésil de Bolsonaro, l’Indonésie, RDC…), le terme d'écocide pourrait être utilisé. Le célèbre autant qu’emblématique cacique Raoni Matuktire, défenseur de la forêt amazonienne a demandé à la Cour pénale internationale d’enquêter contre le président Jair Bolsonaro pour "crimes contre l’humanité".


A l’instar d’autres politiciens dans le monde, ce dernier est accusé de persécuter les peuples autochtones en détruisant leur habitat qui est la forêt et en permettant la pollution des rivières. Tout en bafouant leurs droits fondamentaux.


Forêt et (sur)exploitation

La forêt pourrait être comparée à… une fortune placée dans une banque. Et son exploitation ne devrait consister qu'en une perception des intérêts qu'elle produit, même minimes. A savoir : une utilisation des surplus engendrés naturellement par son capital forestier (gibier, bois, coupes, récoltes, semences, tourisme…). Ces surplus se créent de manière constante et mesurée, un peu comme les intérêts d'une somme d'argent. Mais ici comme pour tout patrimoine, une surexploitation engendre simplement la dilapidation de ce pactole. Une richesse « intérêts et principal » comme le dit une certaine fable de la cigale et de la fourmi, confisquée au bénéfice de quelques-uns, peu au fait de la biodiversité ni de la beauté d’une forêt... Mais sans principal pas d'intérêt. Il n’est hélas pas un jour où l’actualité ne nous parle d’une banque attaquée, pardon, d’une forêt détruite. Que ce soit par la mafia du bois en Roumanie, par les intérêts privés en France, par la destruction d’une ZAD en France ou en Belgique…



Qu'est-ce qu'une forêt?


Au-delà de la définition triviale de « grande étendue plantée d'arbres », à partir de quand a-t-on une forêt? Il y a des dizaines de définitions différentes: chaque institution, gestionnaire ou organisme a les siennes. Les premiers paramètres à entrer en ligne de compte sont la surface, mais à partir de laquelle?


Un hectare, 10 ha, 100 ha ? Il y a également des critères comme la longueur de la lisière et de son périmètre en quelque sorte, etc. L’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) propose une définition pour mieux évaluer les ressources forestières mondiales.


N'est dès lors considérée comme forêt qu'un ensemble de terres occupant une superficie de plus de 0,5 hectare (soit 50 mètres sur 100…). Seulement! Avec des arbres d'au moins cinq mètres de haut et une surface couverte arborée de plus de 10 %...


Mais d'autres définitions ne parlent de forêt qu'à partir d'un taux de recouvrement de 20% et d'une surface de plus d'un demi-hectare, etc., etc.!

Pour ce guide, oublions ces chiffres. Et surtout, ne bondons pas notre plaisir à explorer ces merveilles de la nature que sont les forêts du monde et le monde des forêts.

Types de forêts

Parmi les nombreuses définitions existantes, nous épinglerons les plus classiques

1) Forêt tropicale (ou mieux: équatoriale) tropical (rain) forest

Située sous l'équateur, cette forêt dite tropicale (de plus en plus de scientifiques préfèrent le terme forêt équatoriale (terme plus adéquat du fait qu'équatorial définit mieux ces zones humides sous l'équateur, tandis que les régions sous les tropiques sont par définition arides, voire même désertiques…)

Quoi qu'il en soit, cette forêt équatoriale peut se présenter sous diverses formes: La forêt équatoriale, pluviale ou rainforest (dommage que le mot jungle soit tombé en désuétude, tout comme forêt vierge). On évoque également "forêt sempervirente" (toujours verte) laquelle affiche un taux d'humidité permanent de plus de 80% et des températures stables de 20 à 25 degrés environ, avec 12 heures quotidiennes de clarté. Elle est composée de plusieurs étages d'arbres et de végétaux qui présentent une biodiversité inouïe.


Presque la totalité de la vie dans une forêt équatoriale humide se trouve dans les arbres, au-dessus du sol forestier ombragé. D'ailleurs, on a divisé cette forêt en plus ou moins cinq couches: le sol forestier, la zone des arbustes, la zone inférieure, la zone supérieure et la canopée. Chaque niveau a ses propres espèces de plantes et ses animaux qui interagissant avec les écosystèmes autour d'eux. De plus, certaines forêts équatoriales comptent jusqu'à cinquante mille espèces d’arbres! La forêt équatoriale décidue (caduque) deciduous tropical forest comprend des arbres qui perdent leurs feuilles lors de la saison sèche (Inde, etc.). Il existe également dans les zones équatoriales, tropicales et subtropicales, des forêts inondées qui croissent les pieds dans l’eau calme (salée ou saumâtre) et soumise aux marées: les mangroves. Composées notamment de palétuviers, elles sont riches d'une faune et d'une flore particulières (crabes, mollusques, poissons, etc.). Elles protègent les côtes des tsunamis et des ouragans. (Ex.: la mangrove des Sundarbans, Bangladesh, la plus grande au monde). En s'approchant des tropiques où les précipitations deviennent rares, cette forêt devient tropicale épineuse (ici, nous sommes d'accord, il s'agit bien de tropicale) ou forêt sèche (ou brousse) et constituée essentiellement de plantes épineuses, de végétaux succulents (plantes "grasses") et de cactus. Quand il y a alternance de saison sèche et de saison humide (comme pour la forêt méditerranéenne qui coïncide avec de très faibles précipitations en été), ces forêts sont parfois composées d'essences d'arbres à feuilles actives toute l'année (sempervirentes), parfois épaisses (sclérophylles), à l'instar des chênes (vert, liège, kermès). Au fur et à mesure d'un apport d'humidité et de fraîcheur, s'opère la transition avec les forêts tempérées et l'arrivée d'autres essences comme le chêne pubescent, le charme, etc.

2) La forêt tempérée temperate forest, deciduous forest

La forêt tempérée est composée d’arbres à feuilles caduques. C'est la forêt classique de France et d'Europe de l'Ouest. Les essences sont nombreuses (on dénombre plus de 130 espèces d'arbres dans nos forêts françaises) avec les chênes, les hêtres, les bouleaux, les charmes, les marronniers, etc., ainsi que toutes sortes de conifères (pins, sapins, mélèzes, cèdres, séquoias, etc.). Dans les climats océaniques humides, la forêt peut être sempervirente (opposée à caduque) même sous nos latitudes comme la forêt de pins des Landes, constituée de conifères. Elle peut parfois être qualifiée de forêt pluviale tempérée le long des côtes occidentales des continents (Colombie Britannique, Gascogne, Bretagne, Irlande, Galice…) grâce à la douceur du climat et à l'intensité des précipitations. Ces forêts sont fascinantes à visiter.

3) La forêt de montagne

Selon la latitude, les forêts montagneuses seront pluviales sous l'équateur ou composées de résineux et de feuillus sous nos latitudes avec une prépondérance de feuillus dans les parties basses. L'altitude augmentant, les résineux reprennent le dessus (pins, sapins, mélèzes, épicéas…) avant de laisser la place à une végétation mixte (feuillus et résineux) de plus en plus ténue capable de résister à la rudesse des hivers d'altitude.


Les forêts montagnardes jouent un rôle de protection et surtout de prévention contre les avalanches, les éboulements et autres glissements de terrain, tout en protégeant et en fixant les sols. Sous les tropiques, les forêts de montagne rentrent dans la catégorie des forêts pluviales, avec de la fraîcheur la nuit et beaucoup d'humidité, de la chaleur diurne (Costa Rica).

4) La forêt boréale ou taïga boreal forest, taiga

Elle représente la plus grande forêt au monde et ne se trouve que dans l’hémisphère nord, le long du cercle polaire (Canada, Scandinavie, Russie...). Cette forêt est essentiellement composée de conifères (sapins, épicéas, pins et mélèzes) la plupart du temps recouverts de mousses et de lichens.


Ce type de forêt subit de plein fouet les changements climatiques avec le phénomène des arbres fantômes qui s'écroulent du fait de la perte de stabilité du sol, due à la fonte estivale du sous-sol (pergélisol ou permafrost). En se rapprochant du nord, la taïga devient éparse et se transforme bientôt en toundra ou steppe avec une végétation de plus en plus tapie au sol, composée de lichens et de mousses avec des plantes et des fleurs résistantes au froid.



Encore quelques définitions:

Forêt primaire : C'est une forêt composée d'espèces indigènes, sans intervention de l'homme ni aucune activité humaine (son ancien nom: forêt vierge). Exemple: forêt amazonienne, congolaise, indonésienne ou en Europe avec celle de Białowieża (Pologne) (ndlr: même si dans ce cas il pourrait s'agir d'une forêt secondaire redevenue primaire);

Forêt secondaire : Après altération de la forêt primaire, celle-ci peut se régénérer en repoussant de manière naturelle. Certaines forêts secondaires peuvent donc reprendre un aspect de forêt primaire quand elles se sont régénérées depuis longtemps sur une forêt secondaire modifiée et exploitée par la sylviculture;

Forêt naturelle modifiée ou semi-naturelle : C'est une forêt composée d'espèces indigènes mais avec des traces (plus ou moins visibles) d'activité humaine qui s'ajoutent à leur évolution naturelle. Elle peut mélanger quelques essences différentes et certaines de ses composantes sont gérées par des sylviculteurs (exemple: sapinières);

Forêt de production : Elle n'est plus du tout "naturelle". Cette forêt composée d'espèces introduites et/ou indigènes pousse dans un but de production de bois. Elle se présente parfois sous forme de monoculture: plantations d'épicéas, de peupliers, d'eucalyptus, de cryptomères, de pins, d'hévéas, de palmiers à huile... Il va de soi que les forêts de production sont très pauvres en biodiversité;

Plantation de protection : Composée d'espèces introduites ou indigènes (par semis ou plantation) cette forêt sert à la protection des sols contre l'érosion des eaux.

Taillis sous futaie: En dessous des grands arbres, les graines ont donné de superbes arbustes qui prennent leur essor et sont taillés pour produire du petit bois, d'où le nom de taillis.



Plus de trente forêts à découvrir !

Ce guide reprend une trentaine de forêts, proches ou lointaines, dont une quinzaine en Europe. Celles-ci sont les plus belles ou les plus intéressantes à visiter et offrent un intérêt paysager ou biologique maximal. Certaines forêts reprises dans nos autres guides sont mentionnées à titre indicatif.



Forêts en Europe (numéros 1 à 15)

  • France (1 à 10) Forêts de Fontainebleau, de Brocéliande, le nouveau Parc national de Forêts, les forêts des Vosges, du Jura, de Tronçais, de Païolive, d'Iraty et de Vizzavona (Corse) + Guyane (voir section Amérique du Sud)

  • Belgique (11): forêts de l'Hertogenvald, de Saint-Hubert et d'Anlier

  • Allemagne (12): forêt Noire

  • Suisse (13) : forêt d'Induno

  • Pologne (14) : forêt de Białowieża

  • Finlande (15) : forêt d’Urho Kekkonen

Forêts en Afrique du Nord et au Proche-Orient (numéros 16 à 18)

  • îles Canaries (Espagne) (16): forêt de La Gomera

  • Maroc (17): forêt d'Ifrane

  • Liban (18) : forêts de cèdres

Forêts en Amérique du Nord et Centrale (numéros 19 à 25)

  • Canada

    • Québec (19 et 20): Mont-Tremblant et parc de la Jacques-Cartier

    • Colombie britannique (21-22): Pacific Rim, Gwaii Haanas et Inland forest

  • Etats-Unis Californie (23-24): Redwood NP, Sequoia NP et Kings Canyon NP

  • Costa Rica (25): forêt nuageuse de Monteverde Forêts en Amérique du Sud (numéros 26 à 27)

  • Brésil (26) : forêt amazonienne autour de Manaus

  • Guyane (27) : forêt du parc national de Guyane

Forêts en Afrique centrale et Madagascar (numéros 28 à 29)

  • Rwanda (28) Nyungwe Nziza

  • Madagascar (29) forêt d'Ambre

Forêts en Asie et en Australie (numéros 30 à 31)

  • Australie (30) Daintree Rain Forest

  • Tasmanie (31) forêt du Styx



Petits conseils pour visiter une forêt…

La première règle est de respecter les usages et les codes en vigueur. En France comme en Belgique par exemple, les anciens codes forestiers qui avaient un âge canonique (plusieurs siècles parfois) ont été réadaptés pour mieux répondre aux défis de notre époque.


Ces codes forestiers sont destinés à permettre à tous de partager la forêt en respect des facteurs économiques, écologiques et de société, avec comme première règle la possibilité de s'y déplacer librement mais en suivant les chemins qui ne peuvent être quittés par exemple. Idem au Québec, depuis avril 2013 afin de corriger ce qui menaçait la forêt: une exploitation du bois incontrôlée et débridée par les sociétés privées. Le visiteur doit également être attentif aux périodes de chasse et connaître leur calendrier, suivre les réglementations et se plier aux interdictions en vigueur... De nombreuses forêts plus lointaines et exotiques nécessitent la présence de guides ou de permis d'entrée (Pologne, Finlande, Amazonie, Madagascar, etc.). Certaines forêts nécessitent des connaissances de survie, à l'instar des déserts ou autres milieux naturels sauvages. La meilleure règle est de toujours s'informer sur place (prix des entrées ou des « pass », réglementations, accès en auto, etc.)

A l'instar de toute sortie dans la nature, il faut être équipé en conséquence et prévoir tout changement de météo (vêtements en fonction du climat, légers ou chauds, imperméables, chaussures de marche adéquates).

Toujours prendre un peu de nourriture énergétique, une bonne carte, une lampe de poche, une boussole (voire un GPS et un téléphone satellitaire en Amazonie)...

Certaines forêts présentent des dangers (grizzlis, pumas, serpents, scorpions, insectes, etc.) et nécessitent de grandes précautions. Penser également aux conditions météo rapidement variables (et ne pas hésiter à anticiper un retour en cas de changement de temps en vue). Des pluies abondantes, de la neige, des vents forts, de l'orage peuvent être dangereux en forêt.

Lors de la visite libre de certaines grandes forêts, il vaut mieux toujours informer quelqu'un ou donner son itinéraire si l'on y voyage seul ou même en groupe.



Minis et maxis…


Les plus grands arbres au monde (à l'âge adulte, sachant qu'un arbre est minuscule à sa naissance…) sont le sequoia (Sequoia sempervirens) représenté par l'Hypérion et ses 115 mètres de haut (Californie) ainsi que l'eucalyptus appelé Centurion (Eucalyptus regnans) avec 99,6 mètres (Tasmanie). Le plus petit arbre au monde n'est pas le bonsaï (artificiellement réduit…) mais bien le saule herbacé (salix herbacea) et le saule arctique, avec ses quelques centimètres de hauteur.


Ce dernier est tapis au sol avec de petites feuilles rondes et des mini branches autour d'un tronc noueux… Il ne compose pas de forêts mais bien de petits amas facilement visibles en haute montagne (dans tous les massifs d'Europe, comme les Alpes par exemple, en Haute Maurienne - Vanoise, etc.), là où la végétation est au raz du sol pour résister au froid et au vent. Il se rencontre jusqu'à une latitude de 83° Nord.



Boîte à outils


www.sauvonslaforet.org www.monumentaltrees.com www.arbres.org www.developpement-durable.gouv.fr/La-foret-francaise-en-chiffres.html Inventaire forestier français http://inventaire-forestier.ign.fr (statistiques, explications, cartes) Vents des forêts, où l’art rencontre la forêt et vice versa… http://ventdesforets.com/parcours/ Sites en anglais: www.rainforestfoundationuk.org www.livingrainforest.org www.foretsanciennes.fr

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