Quoi : canyons, gorges et causses ; vautours fauves, moines et percnoptères ainsi que gypaète barbu
Quand : toute l’année avec une préférence du printemps à la fin de l’automne…
Où : A l’est du village du Rozier
Coordonnées GPS : 44° 11' 50 " N / 3° 14' 55" E
Au cœur du parc naturel des Cévennes et au sud-ouest de Mende (M), la vallée de la Jonte Carcassonne (c), Béziers (B) et M (Montpellier)
Aux confins de la Lozère et de l’Aveyron, entre le Causse Méjean et le Causse Noir (plateaux karstiques) qu’elle sépare, la Jonte a taillé des paysages fantastiques, dus à l’érosion qui a creusé cette vallée profonde il y a des dizaines de milliers d’années.
Prenant sa source dans le massif de l'Aigoual, cet affluent du Tarn nous offre ces gorges encaissées dominées par des escarpements qui furent les premiers à servir de réintroduction au vautour fauve au début des années 1970.
Inutile de préciser le grand rôle écologique joué par ces oiseaux qui nettoient les carcasses d’animaux. Après la seconde guerre mondiale, les derniers oiseaux avaient disparu de France.
Ce n’est qu’au début des années 70 que s’est concrétisée une première tentative de réhabilitation, menée dans les gorges de la Jonte avec la réintroduction de quatre vautours fauves d’Espagne.
Mais ce fut un échec cuisant : l’un faut abattu par un chasseur, le second électrocuté, les deux autres ont disparu.
Cela fit changer de méthode et ce n’est qu’après une acclimatation en volière durant des années que les vautours furent relâchés pour aboutir à un repeuplement significatif des paysages de canyons et de vallées abruptes où cet oiseau vit aujourd’hui en parfaite harmonie.
Comme il le faisait depuis des siècles. Avec le temps, le projet a dépassé toutes les attentes de ses protagonistes et de nombreux vautours ont essaimé pour se reproduire dans d’autres lieux de l’Hexagone.
Maison des vautours (anciennement belvédère des Vautours)
Entre Le Truel et Le Rozier, la maison des vautours dispose de lunettes d’observation gratuites à disposition sur sa plateforme au-dessus de l’espace muséographique où sont données toutes les explications à propos de la réintroduction de cet animal et son évolution en France.
Des caméras vidéo pointées vers les sites de nidification permettent également de suivre de près l’évolution des petits durant les phases de nourrissage.
Dans la vallée de la Jonte, il est possible également d’admirer le ballet des vautours qui profitent des ascendances produites par la topographie des lieux et la chaleur du soleil.
Tel: +33 5 65 62 69 69