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Afrique du Sud : Parc Kruger. + de 200 espèces d'oiseaux migrateurs à voir

Dernière mise à jour : 16 oct. 2021

  • Où : en Afrique du sud

  • Quoi : immense parc de 20 000 km2, d’une longueur de 350 km du nord au sud et d’une largeur de 60 km.

  • Quand : Toute l’année même si, pour les oiseaux, l’idéal est la fin de l’été austral (janvier-février) tandis que les mammifères sont plus difficilement visibles. Mais même pour les oiseaux, cela varie selon les lieux et les saisons. Les mois entre octobre et mars (été austral) sont ceux qui accueillent le plus grand nombre d’espèces dont plus de 200 migrateurs en provenance d’autres régions d’Afrique et d’une partie de l’Eurasie. Ils se concentrent surout dans le nord du parc dès les premières pluies d’été.




Célèbre pour la rencontre des Big Five et des splendides représentants de la faune africaine dans toute sa variété, le Parc Kruger vaut absolument le voyage et le séjour complet pour les passionnés, tant il est riche en espèces animales avec plus de 500 espèces d’oiseaux dont la moitié est endémique.


Mais le parc est grand et inutile de vouloir le parcourir de fond en comble, à moins d’avoir beaucoup de temps.


Chaque voyage dédié à l’avifaune au Kruger ne sera jamais identique, tant il y a tant d’espèces à voir et de milieux naturels à parcourir, avec des variations saisonnières…


On considère cependant que la meilleure période pour voir un maximum d’oiseaux est la période qui s’étend d’octobre à mars avec la présence d’un maximum d’oiseaux migrateurs qui ont trouvé leurs quartiers tandis que l’hiver sévit en Europe.


Les observateurs apprécieront, en plus des autruches, de nombreuses espèces de passereaux de toutes les couleurs ainsi que les superbes guêpiers, martins-pêcheurs et rolliers, bulbuls, tisserins, calaos, vautours, pies-grièches, jabirus du Sénégal et outardes kori, sans oublier de nombreux limicoles et oiseaux d’eaux de toute l’Afrique.


Ajoutons bien entendu les nombreuses espèces de rapaces dont l'aigle martial, le vautour oricou, la chouette-pêcheuse de Pel, le bateleur des savanes, le circaète à poitrine noire, le circaète brun, l'aigle fascié, le pygargue vocifer, l'aigle ravisseur, etc.!


Si de nombreux oiseaux s’observent dans tout le parc, la Mecque des observations se trouve davantage dans l'extrême nord du parc, où les ornithologues se rendront pour des rencontres aviaires de rêve…


Le Kruger National Park permet une approche libre avec son propre véhicule de location.


Mais le règlement et la sécurité imposent de le faire durant les heures ouvrables et à condition de ne jamais quitter les zones permises, avec interdiction de débarquer et obligation de quitter le parc ou de se trouver à l’intérieur d’une zone protégée avant la nuit : camp, lodge, etc., sous peine d’amende.


La circulation est permise partout (à petite vitesse, attention contrôles !) et implique de rester sur les routes qui mènent aux innombrables lieux d’observation (débarquement permis et indiqué) ainsi qu’aux campements sécurisés.


Les oiseaux, parfois peu farouches, se trouvent régulièrement au bord des routes et semblent parfois poser pour les photos.


Le parc est immense et il sera impossible (et déconseillé) de vouloir tout voir en une seule fois. Selon ses intérêts, il faudra choisir une région du parc et une période déterminée.


La meilleure période pour visiter le parc Kruger se passe plutôt durant les mois secs de l’hiver austral, à savoir de mai à septembre.


A l’instar de tous les safaris, c’est la période où le ciel est clair et où les animaux se concentrent autour des points d’eau…


Même si l’on pourra discuter éternellement des meilleures lumières souvent fascinantes qui s’offrent plutôt durant la saison des pluies qui ne sont jamais continuelles et se déclinent en orages avec des ciels sombres, des couchers de soleil, une végétation colorée sous les éclairages vifs et contrastés, les bancs de brume…).


Si tout le parc Kruger permet des observations riches en termes d’avifaune, nous épinglerons surtout le nord, considéré comme la région la plus propice pour les oiseaux.


Aux confins des zones plus arides et forestières avec tout un enchevêtrement de sites naturels diversifiés (rives sablonneuses, plans d’eau, zones de petites forêts sèches…


Bref, divers milieux accueillent les oiseaux tropicaux et subtropicaux en abondance dont de nombreux viennent en migration, qu’il s’agisse des rapaces, des oiseaux d’eau, des passereaux, etc.


Parmi les plus belles routes du parc, citons la piste S63 (Luvuvhu river Drive jusqu’à Crook’s Corner) ainsi que la piste S64.


Selon les heures de la journée, elles offrent des observations diverses: aigles pêcheurs, de Verreaux, rolliers, les martinets d’Ussher et de Böhm, parfois l’extraordinaire chouette pêcheuse de Pel, un rêve à photographier, etc.


Du côté de Pafuri Gate, des zones humides voient notamment une concentration impressionnante d’oiseaux d’eau, surtout durant l’été austral (notre hiver).


Composée de buissons et d’arbres (avec quelques baobabs) qui leur donnent abri, nourriture et emplacements pour les nids, la végétation qui longe les rivières Luvuvhu et Limpopo forme des galeries forestières de buissons et d’arbres (mopane) autour de Punda Maria.


De nombreux tour-opérateurs proposent des safaris dans le Kruger…

Maison de l’Afrique et Terre d’Afrique proposent des itinéraires dans l’Okavango


Infos sur le parc (cartes détaillées, etc.)

Quelques conseils pour le Kruger :

Il ne faut pas essayer de parcourir tout le parc ni d’effectuer de grandes distances au cœur des 20.000 km² et des centaines de kilomètres de routes et de pistes.


L’idéal est de se cantonner à une région pour quelques jours, en l’occurrence le nord pour les oiseaux, même s’il s’agit de la partie la plus éloignée et difficile d’accès du parc.


De belles observations se font déjà à partir des camps lorsque ces derniers sont traversés par des rivières avec des postes d’observation.


Les observations sédentaires y sont parfois plus riches qu’après une journée complète de déplacements.


  • Le matin, ne pas hésiter à se lever tôt pour admirer la naissance du jour saluée par les bruits de la nature

  • Il faut parfois s’installer (dans les zones permises) encore durant la nuit à certains endroits stratégiques avec le meilleur camouflage possible ou dans un abri d’observation (même si bon nombre ont un accès, depuis les parkings par exemple, occulté par des couloirs de végétation)

  • Avec la lumière du jour qui naît, les oiseaux reprennent leurs activités et se nourrissent, les chants s’atténuent et la lumière horizontale est rasante et devient superbe. Elle permet des observations et des photographies superbes

  • Avec la température qui monte, les rapaces profitent des premières ascensions thermiques et tournent dans le ciel. Durant la matinée, l’avifaune continue ses activités : recherche de nourriture, construction des nids, parades, délimitations des territoires...

  • Privilégier les galeries forestières et les étendues d’eau, lacs et marécages

  • A midi, l’idéal pour les observateurs est de trouver un endroit bien à l’ombre près des arbres par exemple, surtout lorsqu’ils sont en fleurs et attirent les insectes et par là, les oiseaux insectivores ; ainsi que les arbres à fruits qui nourrissent abondamment les frugivores... lesquels attirent également les rapaces.

  • Préférer un endroit près de l’eau lorsque le soleil sera intense, les oiseaux vont venir s’hydrater et se rafraîchir. L’après-midi voit également les vautours et les rapaces tourner dans le ciel grâce aux ascendances thermiques.

  • Après la torpeur de l’après-midi, il arrive souvent que l’avifaune s’active à nouveau et vaque à ses occupations avant que le soir ne tombe, moment encore propice pour observer les départs et arrivées vers les « dortoirs » pour la nuit…

  • Après les orages ou les pluies, les insectes, fourmis et termites sortent de la végétation : les passereaux sont en nombre pour se nourrir. Ainsi que parfois les rapaces.

  • Etre attentif aux cris des oiseaux qui peuvent signaler l’arrivée d’un danger (autre que… les observateurs), à savoir les rapaces et les prédateurs, d’autres animaux…


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